الاثنين، 4 نوفمبر 2013

guerre d'algerie 02

SUITE : GUERRE D'ALGERIE


les principaux soutiens diplomatiques du FLN puis du GPRA (gouvernement provisoire de la république 
algérienne) sont L'union soviétique, la république populaire de Chine, l'Inde, l'Indonésie et le Viêt Nam.
Les faits importants de la guerre[modifier | modifier le code]







Carte du découpage du territoire de l'Algérie combattante en six wilayas, élaboré par les chefs du FLN lors du congrès de la Soummam en 1956.


Un vaste mouvement de révoltes naît au fil des ans. L'Algérien sujet, sans droit politique, de la France devient citoyen français par la loi du 20 septembre 194767 et peut désormais circuler librement entre l'Algérie et la métropole68,69. Selon le journaliste et écrivain Yves Courrière : « Lors du xxe siècle, 75 % des Algériens n'étaient pas scolarisés. La majorité de la population était au chômage. Les colons faisaient leurs affaires. L'Algérien était sujet de la Franceet non un citoyen de la France »70. La majorité des Algériens vivaient dans les campagnes. Avec l'aide américaine du plan Marshall, 403 503 élèves sont scolarisés dans l'enseignement primaire en 1951 - 1952 à travers tout le territoire de l'Algérie. Cependant le programme pour agrandir les villes et diminuer la proportion de gens des campagnes n'a été réalisé que partiellement par le gouvernement français. En 1954, l'élimination des nationalistes algériens lors des élections de l'Assemblée algérienne marque le point de rupture politique et l'échec des nationalistes. Lors de la réunion des 22, le vote se prononce en faveur de la lutte armée. L'action armée va venir du CRUA. Le déclenchement de la révolution algérienne a été décidé à Alger lors de la réunion des 6 chefs du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA)71,72. Le CRUA se transformera en Front de libération nationale (FLN). Les six chefs du FLN qui ont fait le déclenchement des hostilités le 1er novembre 1954 sontRabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad, Mohamed Boudiaf, Krim Belkacem et Larbi Ben M'Hidi. La Déclaration du 1er novembre 1954 est émise par radio depuisTunis. Dans la nuit du 1er novembre 1954, la caserne de la ville de Batna est attaquée par les moudjahidines. Cette nuit sera appelée par les historiens français « Toussaint rouge ». Un caïd et deux enseignants français vont être abattus sur la route de Biskra et Arris. Il y aura deux versions différentes des faits. Des attentats sont enregistrés dans les trois districts de Batna, Biskra et Khenchela et le reste du pays.


Au cours d'un voyage en Algérie, François Mitterrand déclare « La présence française sera maintenue dans ce pays ». Les opérations sont déclenchées dans les Aurès. L'Armée de libération nationale (ALN) ne dispose alors que de 500 hommes qui seront, après quelques mois, plus de 15 000 à défier l'autorité française73. 100 000 soldats français sont affectés dans les Aurès et plus tard ils seront plus de 400 000 en Algérie. Le général Cherrière donne l'ordre de faire le ratissage des Aurès. Il croit gagner, mais va subir une grosse défaite70.


Ensuite, il y eut le massacre de Skikda (ex-Philippeville ou Skikda), la mort d'une centaine de manifestants algériens, du 20 au 26 août 1955.La même année, l'affaire algérienne est inscrite à l'ordre du jour à l'Assemblée générale de l'ONU. À noter aussi la mort de Mostefa Ben Boulaïd, de Zighoud Youcef, etc. Plusieurs chefs sont emprisonnés70.


Des intellectuels français vont aider le FLN70. Maurice Audin fut torturé et tué par les services français74. Frantz Fanon s'engage auprès de la résistance algérienne et a des contacts avec certains officiers de l'ALN (Armée de libération nationale) et avec la direction politique du FLN, Abane Ramdane et Benyoucef Benkhedda en particulier. Il donne sa démission de médecin-chef de l'hôpital de Blida-Joinville en novembre 1956 au gouverneur Robert Lacoste, puis est expulsé d'Algérie en janvier 1957. Albert Camus, natif d'Algérie, fut un défenseur des droits algériens75, dans les années 1940, avant de refuser de prendre position pour l'indépendance avec cette phrase célèbre prononcée à Stockholm en 1957 :« Si j'avais à choisir entre la justice et ma mère, je choisirais encore ma mère ». Dès 1956, Jean-Paul Sartre et la revue Les Temps modernes prennent parti contre l'idée d'une Algérie française et soutiennent le désir d'indépendance du peuple algérien. Sartre s'élève contre la torture76, revendique la liberté pour les peuples de décider de leur sort, analyse la violence comme une gangrène, produit du colonialisme77. En 1960, lors du procès des réseaux de soutien au FLN, il se déclare « porteur de valise »78 du FLN79. Cette prise de position n'est pas sans danger, son appartement sera plastiqué deux fois par l'OAS et Les Temps modernes saisis cinq fois.


Après la condamnation de Larbi Ben M'Hidi et après le déroulement du Congrès de La Soummam, le FLN intègre les dirigeants du Mouvement national algérien (MNA). Plusieurs partis algériens adhèrent à la cause du FLN. Le Front de libération nationale et l'armée française tiennent le même langage : « Ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous »70.


La guerre éclate entre les chefs kabyles (Krim Belkacem, Ouamrane, etc) et les chefs chaouis et aussi entre les chefs chaouis des Aurès et les chefs chaouis de Nemencha80. Abdelhai et Abbès Leghrour seront condamnés à mort par les partisans du Congrès de la Soummam et le Comité de coordination et d'exécution (CCE). Il y a aura aussi un conflit entre les hommes du Sud algérien et les dirigeants kabyles70. La Tunisie va être le théâtre d'affrontement entre les différents chefs. Le président Bourguiba devait intervenir pour pacifier les choses. Les Aurès, le Constantinois, l'Ouest de l'Algérie, la Kabylie, seront les zones les plus stratégiques de la révolution. Le Maroc aussi va jouer un rôle important, notamment pour faire transiter les armes, organiser des réunions du FLN et héberger des troupes militaires algériennes. Le Maroc et la Tunisie, sous protectorat français jusqu'en 1956, hébergeront néanmoins les deux armées de l'ALN aux frontières ainsi que plusieurs chefs du FLN comme Ferhat Abbas


L'armée française fait construire le barrage de la mort, 320 km de long, 7 000 volts, un poste de contrôle chaque 15 km, des milliers de mine terrestre, etc., pour empêcher le passage des armes dans les Aurès et dans tout l'est de l'Algérie. Mais les éléments de l'ALN (Armée de libération nationale) vont déjouer toute la stratégie militaire française. Les villes (population algérienne) seront sous le contrôle de l'Armée de libération algérienne. La bataille d'Alger fera la une de la presse internationale et interne. Le conflit est porté jusqu'à L'ONU. Aussi, il y aura plusieurs grèves et manifestations dans les villes. Les protestations ont été organisées par le FLN.


Le colonel Amirouche Aït Hamouda fera un massacre dans les Aurès en voulant intervenir pour unifier des zones des Aurès et faire passer les armes en Kabylie81. L'Aurès fut le lieu de passage des armes vers l'intérieur du pays. Le colonel Amirouche Aït Hamouda réussira à faire passer les armes qui provenaient d'Égypte en passant par la frontière deTunisie et de l'Algérie. Il franchira les Aurès pour rejoindre la Kabylie. Une vingtaine de chaouis vont être du voyage, mais à la fin, ils abandonneront les troupes du colonel Amirouche pour revenir aux Aurès. Krim Belkacem voulait contrôler la région des Aurès pour établir l'union des forces. Les hommes de Ben Bella et de Abdelhafid Boussoufdésiraient aussi avoir un pied dans les Aurès. Au même moment, la France connaîtra sa crise interne jusqu'à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle à cause de la situation en Algérie. Les ultras européens veulent garder l'Algérie française. L'Armée française décide de créer les zones interdites sous contrôle des SAS (sections administratives spécialisées) et entame une lutte contre les Djounoudes (maquisards) et la population locale, dans les villes, dans les villages, dans les douars et sur tous les territoires sensibles au FLN. Les bombardements massifs, les tueries, les massacres, la torture, les viols, etc., tous les actes de crime ont été employés dans cette guerre. Plusieurs attentats seront organisés par l'ALN dans les villes et les villages, dans les zones interdites et dans les zones montagneuses des Aurès. Le CCE (Comité de coordination et d'exécution) s'est agrandi et décide de garder le cap sur les objectifs militaires et ainsi que la primauté de l'intérieur par rapport à l'extérieur. Une grave crise apparaît entre les membres du Comité de coordination et d'exécution.


Selon Yves Courrière, Abane Ramdane s'opposera sévèrement aux militaires. Il choisira de prendre le maquis et désignera Hadj Ali, un homme de l'Aurès, pour renverser le CCE àTunis mais sera condamné à la prison au Maroc par le CCE. Plus tard, il sera tué au Maroc, mais les sources de FLN diront qu'il aurait été tué lors d'un accrochage avec l'Armée française. Le général Charles de Gaulle chef de l'État français engage une lutte contre les éléments de l'armée de libération nationale algérienne et il apporte les réformes tant attendues pour donner tous les droits aux Algériens. L'Armée française élimine presque tous les réseaux de l'Armée de libération nationale en Kabylie et dans quelques régions sensibles dans l'Opération jumelles. Les colonels Amirouche Aït Hamouda et Si el haouès sont tués lors d'un accrochage avec les éléments de l'Armée française. Le FLN appelle les éléments de son armée à tenir jusqu'au bout.







Portrait d'Albert Camus,prix Nobel de littérature en1957.







Jean-Paul Sartre.


La Délégation des principaux dirigeants du FLN (Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella) est arrêtée, à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Égypte)82.


En 1959, Messali Hadj sort de prison, et est assigné à résidence surveillée en France83. Les Algériens en Franceorganisent des attentats et des manifestations en France en faveur du FLN.


1960, la semaine des barricades à Alger fait 22 morts algériens et des centaines de prisonniers. Le général de Gaulleannonce la tenue du référendum pour l'indépendance de l'Algérie. Les Algériens sont tenus à se prononcer. Certains généraux français se rebellent contre l'autorité du général de Gaulle (le putsch d'Alger (1958) et putsch des Généraux). Le général de Gaulle reprend en main le destin de la France. Il annonce la tenue de référendum et invite le FLN à faire la paix des braves. Au même moment, le Gouvernement provisoire de la République algérienne est proclamé. Ferhat Abbas décline l'invitation française. Le colonel Houari Boumédiène est alors le chef de Armée de libération nationale.


En 1960, l'ONU annonce le droit à l'autodétermination du peuple algérien. Le côté français organise des pourparlers avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne. Plusieurs réunions à l'extérieur du pays vont aboutir aux accords d'Évian. Le colonel Houari Boumédiène refuse que les pieds-noirs restent en Algérie.


Le 17 octobre 1961, des Algériens sont tués lors d'une manifestation du FLN à Paris (Massacre du 17 octobre 1961). Il y aura aussi des milliers d'arrestations. Ce fait survient à la suite de l'instauration d'un couvre-feu à Paris et sa banlieue pour les seuls Algériens à la suite de l'assassinat de 21 policiers français par le FLN. À Alger. Le peuple algérien sort dans les rues pour manifester sa joie à l'indépendance. Il y aura plusieurs morts et blessés par la police française70.


L'Organisation armée secrète (OAS) organise des attentats contre les Algériens malgré l'accord de cesser le feu et les résultats du référendum pour l'indépendance pour sanctionner les gens qui étaient pour. L'indépendance de l'Algérie est proclamée après les résultats84. La plus grande bibliothèque d'Alger a été complètement détruite par l'OAS (Organisation armée secrète84.


Des éléments de l'armée française restent en Algérie pour évacuer un million de Français (pieds-noirs, les Harkis, les Juifs, etc.). Un million de réfugiés algériens reviennent en Algérie.
Chronologie[modifier | modifier le code]







Délégation des principaux dirigeants du FLN (de gauche à droite : Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella) après leur arrestation à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'Armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Égypte).







Des soldats de l'Armée de libération nationale (ALN) à l'entrainement défilent, drapeau algérien en tête, près de la frontière tunisienne, en septembre 1957. En 1958, on estime que 50.000 hommes sont engagés dans l'ALN, dont 20.000 sont des combattants.


Article détaillé : Chronologie de la guerre d'Algérie.
La IVe République et la conduite des affaires algériennes (1954-1958)[modifier | modifier le code]
Attentats et État d'urgence (novembre 1954-juillet 1955)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Armée de libération nationale et Toussaint rouge.
Massacres du Constantinois (20-26 août 1955)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Massacres du Constantinois.


Du 20 au 26 août 1955, la guerre change radicalement de visage avec les évènements sanglants qui secouent le Nord du département de Constantine et plus particulièrement la ville de Philippeville où surviennent de terribles massacres de civils de part et d'autres suivis par une répression aveugle de l'armée française réduisant à néant tout espoir de paix. De plus en plus d'historiens estiment que c'est à la suite de ces massacres et non pas de ceux de Sétif (mai 1945) que se radicalise l'insurrection en optant pour la guerre à outrance comme unique moyen de parvenir à se faire écouter des autorités coloniales françaises.
Journée des tomates (février 1956)[modifier | modifier le code]


Le 29 janvier 1956, à la suite des élections législatives, l'Assemblée nationale investit le gouvernement Guy Mollet qui entre en fonction le 1er février 1956. Le 30 janvier 1956, le général Georges Catroux est nommé Résident Général en Algérie en remplacement de Jacques Soustelle, le départ de ce dernier provoque une forte mobilisation de soutien à Alger : la foule le suit jusqu'au quai d'embarquement et déborde le service d'ordre ; monsieur Soustelle est obligé d'emprunter une échelle volante pour se rendre à bord du bateau le ramenant en métropole85.


Le 6 février 1956, le voyage à Alger de Guy Mollet (Front Républicain), selon ses termes « pour étudier sur place la situation »86, résulte sur un incident passé à la postérité sous le nom de « journée des tomates ». Lorsque le cortège officiel se rend auMonument aux Morts d'Alger, il est conspué et accueilli par une foule hostile menée par le Comité d'Entente des Anciens Combattants87 qui lui lance, entre autres, tomates et quolibets en signe de mécontentement face à la nomination du général Catroux88. La voix des maires d'Alger est relayée dans la presse locale, c'est la célèbre formule de L'Écho d'Alger : « le maintien du général Catroux signifierait l'effondrement de l'Algérie »89, ce à quoi le journal socialiste Le Populaire répond que « les pressions des ultras, les démonstrations de force et de violence seront sans efficacité »90. À la suite de la journée des tomates, Georges Catroux présente sa démission à René Coty pour éviter d'« entrer en conflit de conception et d'action sur un problème national capital avec ses anciens compagnons d'arme »91; le général Catroux est substitué par Robert Lacoste.
Opération Oiseau bleu (1956)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Opération Oiseau bleu.
L'aspirant Maillot, Palestro (avril-mai 1956)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Aspirant Maillot et Embuscade de Palestro.
Le Congrès de la Soummam (août 1956)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Congrès de La Soummam.
Affaire égyptienne (1956)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Protocoles de Sèvres et Crise du canal de Suez.


En 1956, la France qui soupçonne le colonel Nasser de soutenir le FLN en moyens et en armes s'engage dans la « campagne d'Égypte » ce qui gèle ses relations avec les pays arabes et l'URSS92.


Avec l'aide d'Israël et du Royaume-Uni, les parachutistes français battent les Égyptiens et reprennent le contrôle du canal de Suez mais le président de l'URSS Nikita Khrouchtchevmenace de faire usage de l'arme nucléaire contre Londres et Paris si le corps expéditionnaire anglo-français ne se retire pas d'Égypte92. Les États-Unis font alors pression sur le premier ministre britannique Anthony Eden en le menaçant de dévaluer la monnaie de son pays si ses troupes ne se retirent pas d'Égypte, ce qu'elles feront ainsi que leurs alliés français (la flotte du corps expéditionnaire est placée sous haut commandement britannique)92.
Détournement de l'avion de Ben Bella (octobre 1956)[modifier | modifier le code]


Le 22 octobre 1956, le SDECE qui a appris le déplacement de responsables indépendantistes en informe les membres du cabinet de Robert Lacoste ministre de l'Algérie. Ceux-ci organisent le détournement vers Alger du DC-3, de la compagnie civile marocaine Air Atlas, faisant la liaison Rabat-Tunis93. L'équipage est français et le commandant Gaston Grellier reçoit ses instructions en vol. À bord, l'hôtesse Claudine Lambert tente de ne pas éveiller les soupçons des passagers qui sont armés, il s'agit de cinq chefs historiques duFLN, Ahmed Ben Bella, Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed et Mohamed Boudiaf. Une fois l'avion posé, les troupes françaises donnent l'assaut et interpellent Ben Bella et ses compagnons. L'audace de l'opération provoque des crispations diplomatiques entre Paris et Rabat et une polémique naît à la suite de l'affirmation dans les médias, selon laquelle les Forces Armées en Algérie auraient opéré ce coup de force sans en prévenir les autorités civiles, c'est-à-dire Robert Lacoste. Cependant l'armée française, par la voix du général Massu, réfute cette version et nie toute implication dans l'affaire qui serait en réalité l'œuvre du cabinet Lacoste94.
L'appel au contingent (1956-1957)[modifier | modifier le code]







Contrairement à la guerre d'Indochine (1946-1954), la France a recours auxAppelés du contingent en Algérie.







Général Jacques Massu : commande la 10e division parachutiste et reçoit tous les pleins pouvoirs à Alger. Il dirige les opérations de la bataille d’Alger.







Défilé dans les rues d'Alger de


la 10e division parachutiste du généralMassu durant la bataille d'Alger.


(été 1957).







Une image qui date de 1959 sortie des archives du journal L'Humanité. Au dos, on lit ceci : ‹‹ Prisonniers FLN torturé en Algérie ››







Dans la région de Constantine, deux soldats français, appelés du contingent, posent avec leur jeune prisonniere algérienne, mise à nu, est une pratique courante avant le début des sévices.





La même année, Guy Mollet décide de faire appel au contingent pour ce que l'on appelle la pacification en Algérie. Désormais ce seront plus de 470 000 hommes qui seront déployés en permanence dans le pays. Le Général Salan prend le commandement de la région militaire que constitue l'Algérie. Les attentats se multiplient dans tout le territoire et la guérilla commence à se signaler dans les montagnes, les légionnaires et les parachutistes doivent intervenir régulièrement dans les Aurès, en Kabylie et ailleurs. L'armée française est sur la défensive. Chaque mois, des milliers d'attentats ont lieu, augmentant la violence de la répression ; ainsi, rien que durant le mois de janvier 1957, le FLN a conduit plus de 100 attentats à Alger et près de 4 000 dans le reste du pays95.


Conscient que la guérilla en milieu rural ne lui permettra jamais d'avoir une audience internationale, Le FLN tente par divers moyens d'infiltrer Algerpour y mener une campagne terroriste, ce qui conduira à la bataille d'Alger.
Massacre de Melouza (1957)[modifier | modifier le code]







Le massacre de Melouza, photographié par l'armée française. Le 28 mai 1957, une unité de l'ALN extermine au couteau les 301 hommes du village de Melouza pro MNA duMessali Hadj.


Article détaillé : Massacre de Melouza.


En 1957, la rivalité entre le Front de libération nationale et le Mouvement national algérien donne lieu au massacre de Melouza dont le bilan officiel est de 315 morts.
Intensification des hostilités (1957-1958)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Bataille d'Alger, Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla et Bataille des Frontières (guerre d'Algérie).


L'année 1957 voit le déroulement de la bataille d'Alger. Sous les ordres du général Massu, la 10e division parachutiste fait du maintien de l'ordre dans la capitale. Les parachutistes (8 000 hommes) parviennent à anéantir les poseurs de bombes. Le FLN perd la bataille et sa structure dans la capitale est détruite.


Dans le même temps, le général Salan organise la contre-guerrilla grâce à des techniques de quadrillage. Moins entrainés, les hommes du contingent ainsi que nombre de réservistes plus âgés sont le plus souvent cantonnés dans des casernes ou à établir des missions de surveillance tandis que les troupes mobiles organisent, sur le terrain, l'éradication des maquis96. Des ratissages et des opérations de recherche-destruction sont menés en permanence à l'aide d'hélicoptères. Des centaines de hameaux sont investis par les forces spéciales à la recherche de caches d'armes de la guérilla indépendantistes donnant lieu à un nombre élevé de dérapages.
La bataille d'Alger (7 janvier - 24 septembre 1957)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Bataille d'Alger.







Gégène de la Guerre d'Algérie


Le 7 janvier 1957, le gouvernement général donne les pleins pouvoirs de police au général Jacques Massu et ses 6 000 parachutistes de la10e division parachutiste sur le grand Alger. Leur mission est de démanteler les cellules du FLN à Alger. Afin d'atteindre cet objectif, les parachutistes auront massivement recours à la torture systématique selon le concept torture contre terreur. En neuf mois, les cellules Algéroises du FLN sont démantelées une à une mais au prix de 3 024 disparitions de suspects. La torture est tolérée par l'ensemble des pouvoirs publics d'autant plus qu'elle permet la prévention d'attentats à la bombe. Les techniques de la torture se perfectionnent : torture à l'électricité ou « gégène », pendaison par les membres, « baignoire », ...). L'usage des exécutions sommaires de suspects est banalisé.
Affaire tunisienne (1957-1958)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Bombardement de Sakiet Sidi Youssef.


Du 12 septembre 1957 au 7 février 1958, près de vingt incidents de frontière sont signalés dans la région du village tunisien de Sakiet Sidi Youssef97. Le 8 février 1958, jour de marché hebdomadaire dans la petite localité frontalière de Sakiet Sidi Youssef, des bombardiers de l'armée de l'air française effectuent des raids meurtriers sur la principale place du village, entrainant la mort de presque 80 personnes, sans compter des dizaines de blessés, en majorité des civils tunisiens et des réfugiés algériens.
Bleuite (1957-1958)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Bleuite.
Putsch d'Alger et Comité de salut public (mai 1958)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Crise de mai 1958, Putsch d'Alger, Comité de salut public et Gouvernement de salut public.


À la suite du départ de Félix Gaillard qui laisse vacant le poste de chef du gouvernement, une grave crise ministérielle s'installe le 15 avril. L'armée prend alors le pouvoir le 13 mai 1958, à Alger.


À 18 heures dans la capitale de l'Algérie française - deuxième ville de France - Pierre Lagaillarde, leader étudiant de la rébellion contre larépublique française et commandant de réserve, lance ses miliciens du Groupe des 7 à l'assaut de l'immeuble du Gouvernement Général d'Alger, symbole de l'autorité nationale et de la République française. À 18 h 30 le « GG » présidé par le gouverneur Lacoste (SFIO) tombe aux mains des rebelles. À Paris, en réaction au « putsch d'Alger », le Gouvernement Pierre Pflimlin (MRP) est créé, il durera jusqu'au 28 mai 1958. L'image de la France dans le monde, et plus particulièrement en Europe occidentale en est fortement dégradée.


Pendant ce temps à Alger, le général Massu, commandant la 10e division parachutiste de la bataille d'Alger, prend la tête du comité de Salut Public et fait savoir au président René Coty de l'Union républicaine (UR) qu'il attend la formation d'un « gouvernement de Salut Public ».


Le 16 mai, des manifestations de « fraternisation » entre européens et musulmans ont lieu sur la place du Forum à Alger. À propos de ces événements, le Président du Conseil de Gaulle déclare lors de son premier voyage en Algérie, le 6 juin 1958 à Mostaganem, département d'Oran :


« Il est parti de cette terre magnifique d'Algérie un mouvement exemplaire de rénovation et de fraternité. Il s'est élevé de cette terre éprouvée et meurtrie un souffle admirable qui, par-dessus la mer, est venu passer sur la France entière pour lui rappeler quelle était sa vocation ici et ailleurs… Il n'y a plus ici, je le proclame en son nom et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière, des compatriotes, des concitoyens, des frères qui marchent désormais dans la vie en se tenant par la main »


— Discours de Mostaganem, 6 juin 1958


Le 1er juin, à la suite de l'Opération Résurrection en Corse qui annonce l'imminence d'un putsch à Paris, le président annonce qu'il délègue ses pouvoirs au « plus illustre des Français », le général de Gaulle. Celui-ci forme un gouvernement de salut public et dans la foulée annonce la création d'une nouvelle constitution. C'est la fin de la Quatrième République.
De Gaulle et la conduite des affaires algériennes (1958-1962)[modifier | modifier le code]
Retour aux affaires et Ve République (septembre 1958-1959)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Vive l'Algérie française !, Référendum du 28 septembre 1958, Constitution de 1958, Bataille des Frontières (guerre d'Algérie) et Paix des braves.


Proposé sous la présidence de la République de René Coty et du gouvernement dirigé par Charles de Gaulle, le Référendum du 28 septembre 1958 demandait aux Français de ratifier le texte de la nouvelle constitution qui posait les fondements de la Cinquième République. Confortée par plus des quatre cinquièmes des voix, la constitution fut promulguée le 4 octobre 1958 et la Ve République proclamée le jour suivant. Dans les colonies françaises le référendum vise également à la création de la Communauté française.


Concernant la signification du référendum en l'Algérie, le général de Gaulle déclare le 30 août 1958:


« Par leur vote, les habitants de l’Algérie vont fournir une réponse à la question de leur propre destin. Les bulletins qu’ils mettront dans l’urne auront, sur un point capital, une claire signification. Pour chacun, répondre « oui » dans les circonstances présentes, cela voudra dire, tout au moins, que l’on veut se comporter comme un Français à part entière et que l’on croit que l’évolution nécessaire de l’Algérie doit s’accomplir dans le cadre français98 »


96 % des Algériens, Européens et musulmans, soit 75 % des 4 412 171 électeurs inscrits, disent « oui » à la nouvelle Constitution malgré les appels en faveur du boycottage lancé par le FLN. Il s'agit du premier scrutin auquel les femmes algériennes participent99,100. Après les résultats du référendum en Algérie, de Gaulle déclare le 3 octobre à Constantine :


« Trois millions et demi d'hommes et de femmes d'Algérie, sans distinction de communauté et dans l'égalité totale, sont venus des villages de toutes les régions et des quartiers de toutes les villes apporter à la France et à moi-même le bulletin de leur confiance. Ils l'ont fait tout simplement sans que nul ne les y contraignent et en dépit des menaces que des fanatiques font peser sur eux, sur leurs familles et sur leurs biens. Il y a là un fait aussi clair que l'éclatante lumière du ciel. Et ce fait est capital […] pour cette raison qu'il engage l'une envers l'autre et pour toujours l'Algérie et la France101 »


.


Il annonce également un vaste plan d'investissement en Algérie, le Plan de Constantine, laissant entendre un engagement durable de la France en Algérie. Cependant la toute nouvelle constitution prévoit dans son article 53 qu'une partie du territoire français puisse être cédée avec l'accord des populations concernées en vertu d'une simple loi102,103.


Le 16 septembre 1959, De Gaulle ouvre dans un discours la voie à l'autodétermination. Il annonce que l'ensemble des Algériens auront à se prononcer sur leur avenir. Trois options se dessinent104 : 
ou bien la sécession conduisant de fait à l'indépendance. 
ou bien la francisation conduisant, en raison de l'égalité des droits, à un unique État de Dunkerque à Tamanrasset. 
ou bien un gouvernement autonome en Algérie, en association avec la France qui garderait ses prérogatives sur l'économie, l'enseignement, la défense et les affaires étrangères. 


De Gaulle ne cache pas son hostilité aux deux premières solutions. Selon lui, la première risque de conduire à la misère et à une dictature communiste. En ce qui concerne la seconde, il avait expliqué à Alain Peyrefitte, en mars 1959 : « [...] Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très intelligents. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? Si nous faisons l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! [...]105. »


La possibilité d'une sécession, ouverte par ce discours du 16 septembre et l'utilisation du suffrage universel, inquiète les partisans de l'Algérie Française.
Plan Challe (1959-1961)[modifier | modifier le code]







Un commando marine de l'armée française attend d'être héliporté par unSikorsky H-34, dans le sud oranais lors des opérations du plan Challe en avril 1961


Article détaillé : Plan Challe.
Semaine des barricades (janvier 1960)[modifier | modifier le code]







Barricades dans la rue Michelet d'Alger, avec une banderole des insurgés portant la mention "Vive Massu" (janvier 1960)


Article détaillé : Semaine des barricades.
Affaire Si Salah (juin 1960)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Affaire Si Salah.
Manifestation et émeutes de décembre 1960[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Manifestation de Décembre 1960.
Putsch des généraux (avril 1961)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Putsch des généraux.
La partition de l'Algérie en question (1961)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Partition de l'Algérie.


Le 28 juin 1961, le Premier ministre Michel Debré fait officiellement part d'un ultime recours, la partition de l'Algérie, en s'appuyant sur l'expérience d'une même sécession dans plusieurs autres pays à cette époque (Afrique du Sud, Allemagne,Corée, Viêt Nam). L'idée est étudiée par le député Alain Peyrefitte à la demande de de Gaulle, le député gaulliste propose de regrouper entre Alger et Oran tous les Français de souche et les musulmans pro-français, de transférer dans le reste de l'Algérie tous les musulmans préférant vivre dans une Algérie dirigée par le FLN et de mettre en place une ligne de démarcation dans Alger, à l'instar de Berlin et Jérusalem, qui séparerait le quartier européen du quartier musulman. La proposition est rejetée par de Gaulle en novembre 1961. Pour Maurice Allais, si la solution de la partition, dont on a souvent dressé des « images caricaturales », a rencontré peu de faveur c'est pour la seule raison qu'elle a été farouchement rejétée par les extrémistes des deux camps. Selon lui, cette partition était « cependant la seule solution raisonnable »106.
Nouvelle affaire tunisienne (juillet 1961)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Crise de Bizerte.


En juillet, à la suite de nouvelles tensions entre la Tunisie indépendante et Paris à propos de la base navale stratégique française de Bizerte, une guerre brève mais meurtrière (1 000 à 2 000 morts107) éclate entre la France et la Tunisie, alliée du FLN, dont le territoire sert de sanctuaire à l'ALN.
Organisation armée secrète (1961-1962)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : OAS, Commando Delta, Attentat contre Malraux et Opération Rock and Roll.
Cessez-le-feu et référendum en métropole (mars 1962)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Accords d'Évian et Collège unique (Algérie française).


Au 18 mars 1962, à la suite des accords d'Évian, Charles de Gaulle annonce à l'ORTF (alors l'autorité en matière de radio et télévision) le cessez-le-feu et la tenue prochaine d'un référendum en métropole concernant l'autodétermination de l'Algérie. Ce referendum eut lieu le 8 avril 1962 et recueillit 90 % de oui. Il sera suivi d'un second référendum portant sur le collège unique en Algérie.
Bataille de Bab El-Oued (mars 1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Bataille de Bab El-Oued.


Rejetant le cessez-le feu proclamé le 13 mars par de Gaulle, les activistes de l'OAS se retranchent dans son bastion de Bab El-Oued, dit « quartier européen » d'Alger. La bataille qui s'ensuit donne lieu à une lutte entre les extrémistes du commando Delta et les gardes mobiles français. Bientôt l'aviation de l'aéronavale pilonne les bâtiments occupés par l'OAS, tandis que les chars de l'armée française prennent position dans le quartier en état de siège.
Fusillade de la rue d'Isly (mars 1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Fusillade de la rue d'Isly.
Attentat du port d'Alger (2 mai 1962)[modifier | modifier le code]


le 2 mai 1962, un attentat terroriste à la voiture piégée commis par des membres de l'OAS au port d'Alger fait 110 morts et 150 blessés, en majorité des dockers et des demandeurs d'emploi. Au vaste élan de solidarité déclenché à partir des différents quartiers de la capitale par toute la population, européens et musulmans confondus, répondaient les tirs des ultras de l’OAS à partir d' immeubles avoisinants, lesquels ont pris pour cibles les blessés, les ambulances et les personnes venues nombreuses participer aux opérations de secours, provoquant ainsi un véritable carnage.
Exode des Pieds-Noirs (été 1962)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Exode des Pieds-Noirs, Pieds-Noirs et Crise de l’été 1962.


Après la répression d'Isly et l'anarchie créée par les attentats conjugués et croisés de l'OAS et du FLN, une fraction de la population européenne d'Algérie qui a adhéré aux visions de l'OAS refuse[réf. nécessaire] de vivre dans un territoire non-français et débute un exode massif. Ce n'est que plus tard[Quand ?] et dans la hâte que se décideront les autres Français d'Algérie (Européens et israélites)-d'abord indécis- à se faire rapatrier en métropole, sous la pression[Laquelle ?], tandis qu'une infime partie d'entre eux (les plus extrémistes), se sentant trahis par le gouvernement français, émigre à l'étranger, en particulier à Alicante108 sur la côte espagnole (foyer historique de nombreuses familles dudépartement d'Oran) ou en Argentine109,110. Les pieds-noirs du département de Constantine rentreront presque tous en France où malgré les mauvaises conditions d'accueil, continueront à y vivre.
Accords secrets OAS-FLN (juin 1962)[modifier | modifier le code]





 


Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2010).


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En juin 1962, Jean-Jacques Susini, théoricien de l'OAS, prend l'initiative de contacts secrets avec le FLN en vue de négocier le maintien en Algérie de la population de souche européenne111,112. Après être parvenu à un accord de principe avec un représentant du FLN, Susini annonce le cessez-le feu des combattants de l'OAS. Cependant les accords sont dénoncés par des dirigeants du FLN, tandis que parallèlement des chefs de l'OAS refusent les principes d'un tel accord, accusant Susini de haute trahison. Il est menacé de mort par ses pairs. Finalement, l'opération de réconciliation entre les deux communautés d'Algérie tourne court et l'OAS fera tout, y compris en semant la terreur au sein de la communauté européenne pour qu'on évacue clandestinement[réf. nécessaire] les anciens départements français avant leur dissolution; non sans pratiquer la politique de la terre brulée (sabotage du port d'Oran, incendie de la bibliothèque d'Alger, plastiquages, assassinats, etc.).
Résolution de l'affaire algérienne (juillet 1962)[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : République algérienne, Massacre d'Oran et Rapatrié d'Algérie.


Le 3 juillet 1962, trois mois après les accords d'Évian et deux jours après le référendum d'autodétermination du 1er juillet en Algérie, le président de Gaulle annonce officiellement la reconnaissance par la France de l'indépendance de l'Algérie, et un échange de lettres entre lui et le président de l'Exécutif Provisoire constate le transfert de souveraineté113,114. L'Exécutif Provisoire était un organisme mis en place par les accords d'Évian et chargé d'assurer la direction du pays pendant la période de transition entre le cessez-le-feu et le transfert de souveraineté puis jusqu'à l'élection d'une assemblée constituante en Algérie115.


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Massacre d'Oran (juillet 1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Massacre du 5 juillet 1962.
Guerre vécue par les communautés d'Algérie (1954-1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Pieds-Noirs.


Durant la période de la guerre d'Algérie, trois communautés principales cohabitent dans les départements français d'Algérie. La communauté majoritaire est celle dite « musulmane » formée d'Arabes (dont les descendants des Maures d'Espagne), de Kabyles, d'autres Berbères et des descendants des Ottomans. Elle cohabite avec deux minorités. La plus nombreuse des deux est la communauté dite de l'ensemble des populations d'origine « européenne » (principalement Alsace-Lorraine, Languedoc, Suisse) et « méditerranéenne » (Corse, Malte, les Pouilles, la Sardaigne, les Baléares, l'Andalousie) dénommés Pieds-Noirs (désignation à l'origine incertaine), tandis que la plus ancienne est celle dite des « israélites », autochtones au pays (la présence juive en Algérie est très ancienne et remonte à 3 000 ans) et qui n'a cessé de recevoir des apports au fil des siècles, notamment d'Espagne après la reconquista et de Livourne et dont les origines précèdent la débarquement français de 1830.


La diversité individuelle de chaque communauté se retrouve aussi dans la diversité et la contradiction des engagements politiques au sein de chacune d'elles ; en ce sens cette guerre, du moins telle qu'elle est vécue en Algérie, peut être perçue comme une guerre civile. Chaque communauté devient l'enjeu des différents belligérants qui tentent de susciter l'intérêt pour sa lutte et le ralliement de la population à sa cause.
Communauté musulmane durant la guerre[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Camp de regroupement et Harki.


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Pour empêcher les populations d'aider le FLN, l'armée concentre, selon le rapport Rocard de 1959, un million de civils (dont la moitié d'enfants) des zones rurales dans des « camps de regroupement »116. En février 1959, Michel Rocard, élève à l'ENA et en stage en Algérie, adresse un rapport sur les camps de regroupement à un proche de Paul Delouvrier, délégué général en Algérie. Le 31 mars, ce dernier donne l'ordre aux autorités militaires de suspendre les regroupements, et de concentrer les moyens sur l'amélioration des camps existants. Cet ordre sera assez mollement suivi. L'existence des camps de regroupement et leur état est en général ignoré de la population métropolitaine, jusqu'au 22 juillet 1959, où Le Figaro fait la une avec un reportage de Pierre Macaigne qui scandalise les lecteurs. Une campagne d'opinion se lance. La comparaison avec les camps de concentration est évoquée.


L'armée bombarde massivement au napalm et aux bombes incendiaires des villages et des hameaux dans les Aurès afin de mater la rébellion Chaouis117,118. De son côté, le FLNa recours aux attentats ciblés, aux assassinats et aux massacres de rivaux notamment du MNA119,120.


Après l'indépendance, l'Armée française refuse d'intervenir pour assurer la sécurité de ses supplétifs musulmans, comme le 5 juillet 1962 à Oran pour protéger les Européens121,122.


Entre 15 000 et 150 000 harkis auraient été massacrés par le FLN123,124 et 30 000 harkis se réfugient en France où ils sont parqués dans des camps d'internement sur ordre du gouvernement. En suivant les travaux d'autres historiens, le chiffre varie entre 15 000 et 50 000 sans toutefois parvenir à une estimation réelle, vu que le problème a pris une tournure idéologique partisane marquée par les passions, notamment en France.


« […] Il est possible que le général de Gaulle, dans une vue panoramique du monde, ait estimé qu'il était superflu de ramener en France plus de trois mille harkis. Le Conseil des ministres avait en effet déclaré : on en ramènera trente mille. Et au Conseil des ministres suivant on s'est aperçu que trente mille harkis ou maghaznis, cela faisait trois cent mille personnes, parce qu'il fallait compter avec la femme, la mère et les enfants! A peu près dix personnes par harki ou par moghazni. AlorsM. Louis Joxe a tranché, et avec son air toujours un peu excédé, et sa courtoisie lassée, il a dit: « Réduisons à trois mille. » Il en est revenu quatre mille cing cents, parce que la marine présente cette particularité exceptionnelle d'avoir des bateaux pour transporter et des traditions à respecter125. »
Communauté européenne durant la guerre[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Organisation armée secrète, Parti communiste algérien et Exode des Pieds-Noirs.


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Communauté juive durant la guerre[modifier | modifier le code]





 


Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2009).


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Pendant la guerre d'Algérie, la communauté juive, profondément algérienne126 s'est orientée d'une manière générale vers une attitude neutraliste. Les organisations communautaires font preuve d'une extrême modération et refusent de prendre politiquement position, car elles considèrent que ce n'est pas de leur ressort, pourtant - malgré les nombreux attentats - certains embrassent la cause du FLN et d'autres, s'engagent dans l'OAS.


Certains intellectuels juifs, comme Henri Alleg, ont pris fait et cause pour les nationalistes algériens du FLN (Front de libération nationale).


À l'inverse, des Juifs sympathisent avec l'OAS, à Alger et à Oran essentiellement (ils sont particulièrement actifs à Oran). Regroupés au sein des « Commandos Colline » Ces groupes sont liés aux réseaux « France Insurrection » et conduits par Elie Azoulai et Ben Attar, tuent certains élus musulmans, essaient de mettre le feu à une prison où sont détenus des hommes du FLN et abattent des officiers français (dont le lieutenant-colonel Rançon).


Les attentats du FLN touchent les synagogues et les rabbins (en janvier 1962, le FLN commet des attentats dans le quartier juif de Mostaganem, une grenade est lancée sur un marché du quartier juif de Constantine en mai…). Auparavant, le chanteur Raymond Leyris était abattu au pistolet en avril 1961, à Constantine[réf. nécessaire].


Des Juifs d'Algérie furent également victimes de l'OAS (en novembre 1961 à Alger : William Lévy, en décembre 1961 : Moïse Choukroun…).
Guerre vécue de la métropole (1954-1962)[modifier | modifier le code]
Contrôle de l'information par l'État (1954-1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Radiodiffusion-télévision française.


La Radiodiffusion-télévision française (RTF), unique organisme audiovisuel français, est composée de cinq chaînes de radio et deux chaînes de télévision. Elle est placée sous le contrôle direct de l'État, conformément à l'ordonnance de 1945 sur le monopole d'État sur les ondes nationales. En conséquence l'Élysée contrôle entièrement l'information et s'arroge le droit de censure, la métropole ne perçoit les évènements d'Algérie que par le prisme de l'État.


En Algérie, la presse écrite, aux mains du capital des grands propriétaires terriens, publie chaque jour tout le long du conflit des unes dans lesquelles l'information s'apparente plus aux communiqués de la victoire en usage dans les dictatures totalitaires [réf. nécessaire] et où les victimes civiles musulmanes étaient systématiquement assimilées, d'abord, à des hors-la-loi, puis à des combattants rebelles. Les bilans des tués parmi ces derniers, fournis par les services du renseignement étaient toujours importants.[réf. nécessaire]


La guerre d'Algérie est le principal épisode de censure et de contrôle de l'information de l'après guerre. Les gouvernements des 4e et 5e républiques l'emploient non seulement pour des raisons de sécurité militaire, mais aussi pour préserver le moral et empêcher la constitution d'une opposition organisée à la guerre. Répression et intimidation sont également employées, avec arrestations des journalistes et accusation des rédactions d'être des traitres à la patrie. Les saisies de journaux sont courantes, certains titres comme France Observateur ou L'Humanité sont régulièrement retirés des ventes en France, en Algérie c'est L'Express, Libération et l'Humanité qui sont complètement interdits. Les saisies ont un impact économique sur la presse vu qu'elles ont lieu après l'impression, ce qui multiplie les coûts de production. Le plus grand scandale dû à la censure au cours de cette période est lié au livre La Question qui raconte l'interdiction du journal Alger républicain en Algérie, l'arrestation de son directeur et sa torture par des miltaires. Les articles qui traitent du livre sont saisis de même que le livre lui-même, ce qui constitue en France la première saisie d'un livre pour motifs politiques depuis le xviiie siècle selon son éditeur127
Camps d'assignation à résidence (1957-1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Camp d'internement français.


Durant la guerre d'Algérie, le ministère de l'Intérieur français obtint en 1957 la possibilité de recourir à nouveau à l'internement administratif collectif. Plusieurs centres d'assignation à résidence surveillée furent créés en métropole sur des sites militaires : Larzac (Aveyron), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Saint-Maurice-l'Ardoise (Gard), Thol (Ain), Vadenay(Marne). Près de 14 000 Algériens suspectés d'être membres du Front de libération nationale (FLN) y furent internés.
Manifestations en soutien de l'armée française en Algérie (1957, 1958)[modifier | modifier le code]


Article connexe : Torture pendant la guerre d'Algérie.


En réaction à un article de L'Express condamnant la pratique de la torture par l'armée française en Algérie, une manifestation accusant la torture pratiquée par le FLN est organisée. Le 22 juillet 1956, le capitaine Moureau, chargé des affaires indigènes, est enlevé à Bouizakarne, Maroc et remis au FLN qui le torture pendant un an. Un commando français le retrouve, mutilé, et abrège ses souffrances à sa demande128. La manifestation en hommage au capitaine Moureau, captif du FLN, a lieu à la Place de l'Etoile le 3 avril 1957 et dégénère en affrontement avec la police parisienne sur les Champs-Élysées129.


Le 13 mai 1958 a lieu aux Champs-Élysées une manifestation en mémoire des trois militaires français faits prisonniers par le FLN qui les a exécutés le 9 mai130.
Manifestations pacifistes (1960-1962)[modifier | modifier le code]


Articles connexes : Objection de conscience et Pacifisme.


Les Trente ou Action civique non violente (ACNV) est un groupe hétéroclite, composé de déserteurs refusant de remplir leur obligation de servir en Algérie, d'hommes d'église et de musulmans, qui s'est livré à des manifestations pacifistes en métropole131.
Réseau Jeanson (1960)[modifier | modifier le code]


Articles connexes : Porteurs de valises et Manifeste des 121.


À la suite du procès des « porteurs de valises » du réseau Jeanson, des intellectuels et artistes lance le manifeste des 121 le 6 septembre 1960. En réaction, le maréchalAlphonse Juin lance le « contre-manifeste des 340 »132.
Assassinat de Camille Blanc, maire d'Évian (1961)[modifier | modifier le code]


Le maire d'Évian, M. Camille Blanc est assassiné par l'OAS le 31 mars 1961 pour avoir officiellement accueilli dans sa ville des délégués du FLN venus négocier avec une délégation française.
Attentats du FLN contre la police (1958-1961)[modifier | modifier le code]


Le couvre-feu est établi à Paris en 1961 pour les Français musulmans d'Algérie à la suite de l'assassinat de 21 policiers français par le FLN. De 1958 à 1961 les attentats du FLN font 191 victimes dans les rangs de la police; soit 54 morts et 137 blessés133.
Manifestations en soutien du FLN (1961)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Massacre de la Seine.
Attentats de l'OAS (1962)[modifier | modifier le code]


Au début de l'année 1962, sous l'impulsion d'André Canal, la Mission III (branche métropolitaine de l'OAS) multiplie les attentats en région parisienne. Le 4 janvier, un commando en voiture mitraille l'immeuble du Parti communiste, place Kossuth, blessant grièvement un militant au balcon du 2e étage.


Dans la nuit du 6 au 7 janvier, c'est le domicile de Jean-Paul Sartre qui est l'objet d'un plasticage. Le 24 janvier, on compte 21 explosions dans le département de la Seine, visant des personnalités ou des organisations supposées hostiles à l'idéologie de l'OAS134.


Un quadrillage policier est mis en place dans Paris, ce qui n'empêche que, dans l'après-midi du 7 février, dix charges plastiques explosent au domicile de diverses personnalités : deux professeurs de droit, Roger Pinto et Georges Vedel, deux journalistes, Pierre Bromberger, du Figaro, et Vladimir Pozner, blessé grièvement, deux officiers, le sénateur communiste Raymond Guyot dont la femme est blessée. Un dernier attentat qui vise André Malraux blesse au visage une fillette de 4 ans, Delphine Renard134.
Affaire de la station de métro Charonne (février 1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Affaire de la station de métro Charonne.
Affaire Bastien-Thiry (août 1962)[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Opération Charlotte Corday.
Bilan[modifier | modifier le code]
Bilan humain[modifier | modifier le code]


Le bilan humain a longtemps été difficile à établir étant données les divergences de l'histoire officielle reconnue par les deux pays135.
Les pertes françaises[modifier | modifier le code]







Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, érigé quai Branly, à Paris.


Les chiffres concernant les Français de métropole et d’Algérie, les « Français musulmans » et les légionnaires sont les mieux connus (JO des 4 et 7 août 1986) : 24 614 militaires décédés dont 371 marins, 1 047 de l'Armée de l'air et 487 gendarmes. Après le cessez le feu, 360 autres militaires sont morts, sans compter les disparus. Sur ces près de 25 000 militaires décédés, on dénombre environ 5 000 « Français musulmans » tués dont les deux tiers étaient des appelés136. En outre, on compte 65 000 blessés militaires137.


Pour les civils français, le total est de 2 788 tués137. Il faut y ajouter, après le cessez le feu, 3 018 enlèvements dont 1 282 retrouvés (déclaration de Broglie du 24 novembre 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994), chiffres proches de ceux de Pervillé qui évoque 2 000 tués sur 3 000 enlevés137.


Après le 2 juillet 1962, il est à déplorer plus de 500 militaires « morts pour la France » en Algérie, dont plus de la moitié ont été tués ou enlevés par l'ALN138.

D'après le Service historique du ministère de la Défense, il est constaté : 
En 1962 : 1 039 militaires morts (540 appelés et 209 engagés). 
En 1963 : 122 militaires morts (74 appelés et 18 engagés). 
En 1964 : 46 militaires morts (15 appelés et 17 engagés). 
Les pertes algériennes[modifier | modifier le code]







Monument des martyrs de la guerre d'Algérie à Alger







Bourokba (Algérie) : cimetière des combattants algériens morts pour la patrie (1954-1962)


Les sources divergent beaucoup sur la question des pertes algériennes, qui sont difficiles à évaluer avec précision, faute d'une enquête réalisée dans toutes les localités d'Algérie139. Benjamin Stora évoque la difficulté de décompter le nombre des victimes civiles: tués dans les zones éloignées, victimes des opérations armées ou de bombardements de l'armée française, exécutées par l'ALN et ceux pris entre deux feux140.


Le général de Gaulle parlait de 78 000 victimes en octobre 1958, et de 145 000 en novembre 1959141.


Selon Djamila Amrane (archives algériennes), sur un total cumulé de 336 748moudjahidines (132 290 maquisards du FLN et 204 458 civils du FLN) 152 863 ont été tués142,143, valeur qui correspond sensiblement à l’évaluation du 2eBureau.


Les civils forment la majeure partie des pertes humaines des populations musulmanes. Les chiffres de un million (journal El Moudjahid, dès 1959), puis de un million et demi de morts, ont été avancés en Algérie, sans base historique sérieuse140.


Des historiens et des démographes se sont penchés sur la question : selonGuy Pervillé « Contrairement au mythe accrédité en Algérie [...] la guerre n'a pas causé 1 million ni 1 million et demi de morts algériens [...] même si la comparaison des recensements d'avant et d'après 1962 ne permet pas d'établir en toute certitude un bilan inférieur à 300 000, voire à 250 000 morts »144,145. Xavier Yacono, dans une étude parue en 1982, estime, toujours à partir des recensements, les pertes algériennes à un peu moins de 300 000 morts146, bilan proche d'une estimation de Krim Belkacem147. Exploitant les travaux de chercheurs ayant utilisé la même méthode scientifique classique de comparaison des recensements de population et d'analyse de la pyramide des âges pour calculer « la surmortalité de la guerre », Benjamin Stora situe le déficit entre 350 000 et 400 000 morts, soit 3 % de la population algérienne140.


La guerre fratricide entre le FLN et le MNA, mouvement de Messali Hadj fait 4 300 tués et 9 000 blessés en France et environ 6 000 tués et 4 000 blessés en Algérie137.


Le FLN a été responsable, entre 1954 et le 19 mars 1962, de la mort de 16 378 civils algériens et de 13 296 disparus, selon Guy Pervillé137.


Quant au nombre de harkis massacrés après le cessez-le-feu, les estimations varient entre 15 000 et 100 000 personnes148. Les chiffres des morts sont encore contestés car basés sur des témoignages locaux et supposés étendus à l’ensemble du pays ; ce qui est peu probable. Toutefois selon Jean-Charles Jauffret : « Il semble qu'un consensus rassemble peu à peu les historiens français à propos de cette question et qu'une évaluation entre 60 à 80 000 victimes soit retenue »149. Les massacres de supplétifs ont commencé dès mars 1962 et ont culminé à l’automne. Ils sont dus à des règlements de compte entre clans rivaux, des vengeances mais aussi au zèle des « marsiens », ralliés FLN de la 25e heure, voulant montrer leur patriotisme de façade.


Par ailleurs, la torture pendant la guerre d'Algérie a été pratiquée aussi bien par l'armée française que par les insurgés algériens. Le nombre de torturés n'est pas connu mais il devrait concerner des centaines de milliers d'indigènes et des centaines de prisonniers français150.


Le nombre de disparus n'a jamais été connu. Certains ayant été exécutés et ensevelis dans des fosses communes clandestines ou dans des stades municipaux.
Amnisties françaises[modifier | modifier le code]


Des lois d'amnisties ont été promulguées durant et après la guerre.
Durant la guerre[modifier | modifier le code]


La première loi d'amnistie a concerné les membres du FLN et a été instaurée en Conseil des Ministres, le 13 janvier 1959, par le premier président de la Ve République prenant fonction, Charles de Gaulle151, dans le cadre de la paix des braves ; il s'agit du premier conseil des Ministre du président de Gaulle.
Après la guerre[modifier | modifier le code]


Les Accords d'Évian ont stipulé la garantie de non poursuite pour tous les actes commis par les parties en conflit en Algérie avant le 19 mars 1962152. Cette politique a perduré après la guerre (lois ou décrets de 1962153,154, 1966155, de 1968156, de 1974, de 1982 et de 1987)157. Une loi spécifique est votée pour amnistier les responsables de l'affaire Audin154. Après les doubles lois de 1962, les seuls actes pouvant être poursuivis sont ceux de torture commis par les forces françaises contre des membres de l'OAS154.


Dans son arrêt du 17 juin 2003158, la Cour de cassation considère qu'il n'y a pas eu de crime contre l'humanité pendant la guerre d'Algérie. Elle écarte ainsi la possibilité de poursuites contre le général Paul Aussaresses. Sans nier les faits de torture, ni leur qualification de crime contre l'humanité au sens du code pénal actuel (entré en vigueur le 1ermars 1994), la jurisprudence actuelle écarte la qualification de crime contre l'humanité au sens du code pénal de l'époque : dès lors que les événements sont antérieurs au 1er mars 1994, seuls les faits commis par les puissances de l'Axe sont susceptibles de revêtir la qualification de crime contre l'humanité.


Des associations de défense des droits de l'homme comme la FIDH demandent un revirement159.


En 1982, sous le gouvernement Mauroy, dans la continuité des amnisties antérieures, intervient l’« ultime normalisation administrative »160, la « révision de carrière »161 et la réhabilitation des généraux putschistes162.


La loi du 23 février 2005 (dont seul l'article 4 a été retiré) accorde une « indemnité forfaitaire » et non imposable aux « personnes […] ayant fait l’objet, en relation directe avec les événements d’Algérie […], de condamnations ou de sanctions amnistiées » (art.13)163, et ne figurant pas parmi les bénéficiaires mentionnés dans la loi (n° 82-1021164) du 3 décembre 1982165. Athanase Georgopoulos, ancien de l'OAS réfugié en Espagne avant de revenir en France, a été nommé à la Commission chargée d'implémenter ces indemnisations (arrêté du 29 décembre 2005)163.


Le général de Bollardière, sanctionné de soixante jours d'arrêts de forteresse pour avoir dénoncé la torture, n'a pas été réhabilité. Il fut à l'époque le seul officier supérieur français à condamner la torture166.
Amnisties algériennes[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Crise de l’été 1962.


Les accords signés à Évian le 18 mars 1962 contenaient une clause dans laquelle le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), garant de l'autorité dans l'Algérie indépendante, s'engageait à observer une amnistie générale garantissant formellement la non poursuite des militaires français ayant commis des crimes de sang167.


La visée de cet accord était, pour le président de Gaulle, d'obtenir des garanties concernant l'Armée française et certains segments de la population européenne qui, en théorie, devait choisir de rester ou non en Algérie ainsi que la fraction de la partie musulmane ayant combattu avec l'armée française pour le maintien de l'Algérie au sein du territorial national français. Ainsi, les dispositions communes du Chapitre II De l'indépendance et de la coopération / A) DE L'INDÉPENDANCE DE L'ALGÉRIE / II - Des droits et libertés des personnes et de leurs garanties stipulent que167:


« Nul ne pourra faire l'objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d'une discrimination quelconque en raison : 
d'opinions émises à l'occasion des événements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d'autodétermination ; 
d'actes commis à l'occasion des mêmes événements avant le jour de la proclamation du cessez-le-feu ; 
Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d'en sortir. » 


— Accords d'Évian167


Des violations de cette amnistie générale ont débouché, d'une part, sur des incidents isolés tel le massacre d'Oran (communauté européenne) consécutif à la proclamation d'indépendance le 5 juillet 1962 et, d'autre part, au début des représailles et règlements de comptes contre des Harkis ainsi que ces derniers entre eux. (communauté musulmane). Mais globalement, aucun criminel de guerre, appartenant à l'un ou l'autre des belligérants n'a été poursuivi après la guerre.
La guerre d'Algérie au niveau international[modifier | modifier le code]
Aux Nations unies[modifier | modifier le code] 
Le 13 juin 1956, les 13 pays afro-asiatiques ont demandé la tenue d'une session extraordinaire consacrée à la situation en Algérie. Cependant, l'Alliance Atlantique dont les pays membres soutenaient la position de la France avait poussé le Conseil de sécurité à rejeter la demande. 
Le 1er octobre 1956, les délégations des pays africains, arabes et asiatiques ont introduit une nouvelle demande pour inscrire la question algérienne à l'ordre du jour des travaux de la 11e session de l'ONU. 
Le 16 juillet 1957, lors de la tenue de la 12e session, le groupe de pays afro-asiatiques présenta de nouveau une demande d'inscription de la question algérienne à l'ordre du jour. 
Au cours de la session tenue en 1958, le principe du droit du peuple algérien à l'autodétermination fut évoqué. Cet évènement a coïncidé avec la constitution, le 19 septembre 1959, du gouvernement provisoire algérien. 
Le 16 juin 1959, le comité d'orientation des Nations unies a recommandé l'inscription officielle de la question algérienne à l'ordre du jour des travaux de l'assemblée générale et ce en dépit de l'opposition du délégué de la France, M. Hermann Bernard. 
Le 22 août 1960, le Gouvernement provisoire algérien a demandé à l'ONU l'organisation d'un référendum populaire sous son contrôle. 
le 20 décembre 1961, l'Assemblée générale des Nations Unies a rendu public un communiqué demandant aux deux parties de poursuivre les négociations. La résolution fut adoptée par 62 voix contre 32. 
Aux États-Unis[modifier | modifier le code]


Dans un rapport de mission en Afrique remis au président Eisenhower au début de l'année 1957, Richard Nixon émettra de très sérieuses critiques à l'égard de la politique de la France en Algérie et se montrera favorable à l'indépendance de l'Algérie.


Le 2 juillet 1957, le sénateur John Fitzgerald Kennedy prononce un discours à la chambre haute (Sénat) des États-Unis sur le thème de la guerre d'Algérie dans lequel il souligne que cette guerre atroce a cessé de représenter un problème interne purement français et que les Américains sont directement concernés par ce conflit lequel a « dépouillé jusqu'à l'os les forces continentales de l'OTAN ».


À l'issue de ce discours, le sénateur Kennedy exhorte son pays à s'engager en faveur de l'indépendance de l'Algérie. Un projet de résolution est adressé à cet effet à l'administration US du président Dwight Eisenhower mais n'aboutira pas pour cause de procédures.


Sur le plan stratégique, le Pentagone s'inquiétait de voir les moyens de l'OTAN de plus en plus détournés au profit du soutien logistique des armées françaises en Algérie au détriment de l'équilibre des forces en Europe face au bloc de l'est.
En Suisse[modifier | modifier le code]


Depuis mai 1958, le Comité International de la Croix Rouge sollicite le GPRA d'adhérer à l'article 3 des quatre conventions de Genève, possibilité offerte aux acteurs non internationaux d'un conflit armé de s'engager à respecter un minimum d'obligations humanitaires. Le GPRA dépose finalement le 20 juin 1960 ses instruments d'adhésion auprès du gouvernement suisse qui est dépositaire de ces accords, en exploitant habilement l'enregistrement de sa candidature par la Suisse comme reconnaissant internationalement un État algérien. La Suisse doit rappeler par une note du 20 juillet, que cette adhésion est sans portée juridique pour les États qui n'ont pas reconnu le GPRA, qu'elle comporte tout au plus un engagement pris par le GPRA de respecter les Conventions de Genève168. Toutefois, succédant au GPRA, l'État algérien est réputé aujourd'hui avoir adhéré aux Conventions de Genève le 20 juin 1960169.
En Italie[modifier | modifier le code]


La guerre d'Algérie offre une occasion inespérée à l'Italie de reprendre son rôle en Méditerranée sur fond d'anciennes rivalités avec la France. Tandis que la France s'oppose totalement à toute tentative d'internationalisation du conflit, l'Italie oscille, en fonction d'intérêts géopolitiques et de politique interne, entre une bienveillance manifeste à l'égard des indépendantistes algériens et une solidarité envers la France.


Cependant, c'est la gauche italienne qui se montre la plus intransigeante contre ce qu'elle appelle l’« impérialisme français » en Afrique du Nord. De nombreux activistes italiens soutiendront les réseaux du FLN en Europe.


Dès 1957 alors qu'il était à la tête de la compagnie pétrolière ENI, l'industriel italien Enrico Mattei tente de transformer l'Italie en base arrière du FLN en lui fournissant secrètement des financements et des facilités avant de disparaître dans un accident aérien suspect en octobre 1962.
En Espagne[modifier | modifier le code]


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En Union soviétique[modifier | modifier le code]


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En Chine populaire[modifier | modifier le code]


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Aspects militaires de la guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]
Formations et unités : nomenclature[modifier | modifier le code]
Forces françaises[modifier | modifier le code] 
SLNA : Service des liaisons nord-africaines 
DST - Direction de surveillance du territoire 
Forces supplétives de l'armée française[modifier | modifier le code] 
GMPR (groupes mobiles de la police rurale), unité supplétive créée en janvier 1955. 
Les Moghazni, unités supplétives créées en 1955. 
Les Harkis, constitués en avril 1956. 
Les unités territoriales, créées en mai 1956 et devenues Unités de réserve (UR) en 1960. 
Les groupes d'autodéfense ou GAD : 287 groupes en 1957 ; 2030 groupes en 1960. 
Les forces K (Kobus) : forces musulmanes spéciales constituées de 1 400 hommes créées en 1957 par Djilali Belhadj en vue d'imiter un maquis de l'ALN dans le but de combattre cette dernière. En Kabylie la force K était en fait une cellule du FLN chargée de la collecte d'armes, l'armée française sera trompée par cette stratégie kabyle pendant de nombreux mois170. 
Commandos sud-algériens, comptabilisés plus tard dans les effectifs des Harkis. 
FAFM (Force auxiliaire franco-musulmane) ou Djich Sidi Chérif, force encadrée par des officiers français. 
ALN-FLN[modifier | modifier le code]


Les estimations du nombre maximal des combattants de l'ALN-FLN à l'intérieur des frontières de l'Algérie varient de 15 000 (« probablement », selon Anthony Clayton171), à 50 000, de sources militaires françaises172, ou 70 000, de sources algériennes173 (au total, 90 000, en incluant les troupes stationnées au Maroc et en Tunisie, d'après les mêmes sources).


D'après les statistiques du 2e Bureau (renseignements militaires), le nombre de combattants de l'ALN-FLN en 1960 était de l'ordre de 28 000 répartis en petits groupes de 10 ou 12 hommes pouvant parfois se regrouper en des unités de 200 hommes. 
Les fidaïyines ou fidaïs (commandos affectés à des tâches spéciales) 
Les djounouds (éléments réguliers formant les Katibas) 
Les mousseblines (agent de liaison à la population) 
Unités engagées[modifier | modifier le code]
Armements utilisés[modifier | modifier le code]


Les armes utilisées autant par les militaires français que par les guérilleros algériens étaient principalement de fabrication française, allemande et américaine. Cette guerre fut l'occasion pour l'armée française d'utiliser à grande échelle des hélicoptères dans le cadre de la lutte anti-insurrectionnelle et des armes dites de troisième dimension dans l'un des engagements militaires les plus intensifs de l'histoire militaire de la France.
Lexique[modifier | modifier le code] MAB 

Manufacture d'armes de Bayonne MAC 

Manufacture d'Armes de Châtellerault MAS 

Manufacture d'armes de Saint-Étienne MP 

Maschinenpistole (pistolet mitrailleur allemand) MAT 

Manufacture d’Armes de Tulle AA 

Arme Automatique BAR 

Browning Automatic Rifle CAL 30 

Calibre .30 (0,30 pouce = 7,62 mm)
Armes de poing[modifier | modifier le code] 
MAB D (cal 7.65), France 
PA 35 A (cal 7.65 long) de la SECAM, France 
PA 35 S – S M1 (Cal 7.65 long), France 
Luger P08, Allemagne 
Walther P38, Allemagne 
MAC 50, France 
COLT 45 1911 et 1911 A1, États-Unis 
Pistolets mitrailleurs[modifier | modifier le code] 
MAS 38 (cal 7,65 long), France 
MP 40, Allemagne 
MAT 49, France 
THOMPSON, États-Unis 
M3A1 Grease gun, États-Unis 
Fusils et carabines[modifier | modifier le code] 
Carabine US M1, M1A1, M2, États-Unis 
MAS 36, MAS 36/51, MAS 36 LG 48, MAS 36 CR 39, France 
Fusils semi automatiques[modifier | modifier le code] 
MAS 49, MAS 49/56, France 
M1 Garand, États-Unis 
Fusils mitrailleurs[modifier | modifier le code] 
Browning-FM BAR 1918, 1918 A1, 1918 A2, États-Unis 
FM 24/29, France 
Mitrailleuses[modifier | modifier le code] 
AA52, France (Manufacture d’Armes de St. Étienne) 
REIBEL MAC 31 A1, 31 A2, 31 C, 31 E, Manufacture d'Armes de Châtellerault 
Browning CAL 30 1917 A1, 1919 A4, 1919 A6, États-Unis 
Browning CAL 50 M2 HB, (la fameuse 12,7) États-Unis 
Bombes[modifier | modifier le code] 
Napalm 
Controverses[modifier | modifier le code]


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Des deux côtés[modifier | modifier le code] 
Réduction de la guerre d'Algérie au débat sur l'usage de la torture 
Amnésie collective 
Assimilation des victimes civiles algériennes à des rebelles ou à des combattants 
Assimilation des musulmans d'Algérie à des indépendantistes 
Assimilation des européens d'Algérie à des anti-indépendantistes 
Assimilation de la guerre d'Algérie à la seconde guerre mondiale 
Fermeture des archives relatives à la guerre d'Algérie 
Usage du napalm et d'incendiaires 
Accusations de génocide et révisionnisme 
Allégations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité 
Violations des conventions de Genève 
Bataille des chiffres 
Enseignement de la guerre d'Algérie par des ex-belligérants 
Propagande et révisionnisme dans les œuvres cinématographiques relatives à la guerre d'Algérie 
Côté français[modifier | modifier le code] 
Censure des œuvres littéraires et cinématographiques relatives à la guerre d'Algérie 
Contrôle du média audiovisuel ORTF durant la guerre d'Algérie 
Mauvais accueil des pieds-noirs et la difficulté de leur adaptation 
Enlèvement de personnes et viol massif de femmes européennes dans les villes 
L'usage massif et systématique de la torture et des exécutions sommaires et extra-judiciaires 
Exécution systématique des prisonniers de guerre français par le FLN 
Laissez-faire de l'État français et de l'armée française après le cessez-le-feu 
Enlèvements, viols et exécutions sommaires collectifs après le cessez-le-feu 
Rôle des communistes durant la guerre 
Côté algérien[modifier | modifier le code] 
Viols collectifs des femmes rurales dans les hameaux 
Massacres des harkis entre mythe et réalité : le négationnisme algérien 
Culte des martyrs de la révolution 
Violations des accords d'Évian 
Fosses communes 
Les essais nucléaires français au Sahara 
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie indicative[modifier | modifier le code]
Généralités[modifier | modifier le code] 
Yves Courrière, La Guerre d'Algérie 1954-1957 Tome 1 Éditions Fayard, Paris, 2001 (ISBN 2-21361-118-1) 
Yves Courrière, La Guerre d'Algérie 1957-1962 Tome 2 Éditions Fayard, Paris, 2001 (ISBN 2-21361-121-1) 
Linda Amiri, La Bataille de France, la guerre d'Algérie en métropole, Robert Laffont, 2004. 
Gérard Bélorgey, « L’Algérie dans nos têtes », Revue Politique et Parlementaire n° 1032-1033, octobre-décembre 2004. 
Georges-Marc Benamou, Un mensonge français, Retours sur la guerre d'Algérie, Robert Laffont, 2003. 
Raphaëlle Branche, La Guerre d’Algérie, une histoire apaisée ?, Points Seuil, coll. L’Histoire en Débat, 2005. 
Raphaël Delpard, Les Oubliés de la Guerre d'Algérie, Michel Lafon, 2003 
Bernard Droz, Évelyne Lever, Histoire de la guerre d'Algérie, Seuil, 1982 ; réédité en 2002. 
René Galissot, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, Maghreb. 2 Algérie : engagements sociaux et question nationale, de la colonisation à l'indépendance de 1830 à 1962, l’Atelier, 2007. 
Mohammed Harbi, Les Archives de la Révolution algérienne, 1981. 
Mohammed Harbi et Benjamin Stora, La Guerre d'Algérie (1954-1994). La fin de l'amnésie, Robert Laffont, 2004. 
Mohammed Harbi et Gilbert Meynier, Le FLN, documents et histoire 1954-1962, Paris, Fayard, 2004. 
(en) Alistair Horne, A Savage War of Peace: Algeria 1954-1962, Penguin Books, 1977. 
Jean-Jacques Jordi, Un silence d’État, Soteca-Belin, 2011. 
(en) Gearge Armstrong Kelly, Lost Soldiers: The French Army and Empire in Crisis, 1947-1962, MIT Press, 1965. 
Daniel Lefeuvre, Chère Algérie: La France et sa colonie (1930-1962), Flammarion, 2005 
Gérard Lorne, Du rouge au noir. Mémoire vive d'un porteur de valise, éditions du Monde Libertaire, 1998 
Claire Mauss-Copeaux, Appelés en Algérie. La parole confisquée, Paris, Hachette-Littératures, 1999, réédité en poche dans la collection « Pluriel ». 
Claire Mauss-Copeaux, À travers le viseur. Algérie 1955-1962, Lyon, éd. Aedelsa, 2003. 
Gilbert Meynier, Histoire intérieure du FLN, Paris, Fayard, 2002. 
Pierre Miquel, La Guerre d'Algérie, Paris, Fayard, 1993. 
Guy Pervillé, Pour une histoire de la guerre d'Algérie, Picard, 2002. 
Jean-Pierre Rioux (dir), La Guerre d'Algérie et les Français, Fayard, 1990. 
Benjamin Stora, Histoire de la guerre d'Algérie, 1954-1962, la Découverte, 1993. 
Sylvie Thénault, Histoire de la guerre d'indépendance algérienne, Flammarion, 2005. 
Kateb Yacine, Nedjma 
Isabelle Bournier et Jacques Ferrandez, Des Hommes dans la Guerre d'Algérie, Casterman, 2010. 
Articles et documents annexes[modifier | modifier le code] 
Serge Adour, « En Algérie : de l’utopie au totalitarisme », Le Monde 31/10-5/11/1957 –document historique sur la « pacification » par un sous-lieutenant du contingent, « l’un des meilleurs articles contre la guerre que nous imposait son pays », selon Mohammed Harbi « Une vie debout » (La Découverte, 2001) – consultable au Centre d’Histoire de Sciences-Po, fonds Bélorgey et sur « www. ecritures-et-societe.com ». 
Raphaëlle Branche, La Torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie, 1954-1962, Paris, Gallimard, 2001. 
Hartmut Elsenhans, La Guerre d’Algérie 1954-1962. La transition d’une France à une autre. Le passage de la IVe à la Ve République (1974), Publisud, 1999. Préface en ligne. 
Jean-Charles Jauffret, Soldats en Algérie, 1954-1962. Expériences contrastées des hommes du contingent. Autrement, 2000. 
Jean-Charles Jauffret, Des hommes et des femmes en guerre d'Algérie. Autrement, 2003. 
Sylvie Thénault, Une drôle de justice : les magistrats dans la guerre d’Algérie, La Découverte, Paris, 2001. 
Irwin Wall, Les États-Unis et la Guerre d'Algérie, Soleb, 2006 
W. K. Rice (chef du JICAME Branch AFN, services de renseignements américains en Afrique du Nord), The national archives-E.Records Administration, Washington D. C.,Military Reference Branch. 
Témoignages[modifier | modifier le code] 
Si Azzedine, On nous appelait Fellaghas, Stock, 1976 
Lakhdar Belaïd, Mon père, ce terroriste : MNA contre FLN en France, Seuil, 2008 
Robert Barrat, Un Journaliste au cœur de la guerre d'Algérie, éditions Témoignage chrétien, 1987 ; Éditions de l’Aube, 2001 
Armand Bénésis de Rotrou, Commando Georges et l'Algérie d'après, Dualpha, 2009 
Mehdi Charef, À bras-le-cœur, Mercure de France, 2006. 
Mohand-Amokrane Kheffache, Une enfance kabyle pendant la guerre d'Algérie de 1955 à 1958. L'Harmattan, 2005. La guerre d'Algérie vue de l'intérieur, par les yeux d'un enfant. 
M-A Kheffache, Une adolescence à Alger (2e partie, 1958-1962), L'Harmattan, 2006. 
Abdelmadjid Maâlem, Les Témoignages de Bézouiche, tomes 1, 2 et 3, Éditions ANEP, Algérie, 2004. 
Paul René Machin, Djebel 56, Lettres Du Monde, 1978. 
Étienne Maignen, Treillis au djebel - Les Piliers de Tiahmaïne Yellow Concept, 2004 
Benoist Rey, Les Égorgeurs, Éditions de Minuit, 1961 
Arnaud de Vial "Ceux de Cherchell", éditions I.J.A. le Puy en Velay (ISBN 2-911794-83-4) 
Arnaud de Vial " Le Courage des morts" éditions I.J.A. le Puy en Velay(ISBN 978-2-911794-84-1) 
Arnaud de Vial "De Cherchell aux djebels" éditions I.J.A. le Puy en Velay, 2012, (ISBN 978-2362620102) 
Claude Vinci, Les Portes de Fer. « Ma guerre d’Algérie » et « ma » désertion, Le Temps des cerises, 2003 
Sources primaires[modifier | modifier le code] 
Tracts publiés par le Bureau psychologique de la 10e région militaire : BNF, cote Rés. Fol Lk8 3172 
Tracts du FLN : BNF, cote Rés. Fol Lk8 3173 
Tracts et affiches sur la guerre d'Algérie : BNF, cote 4 Lk8 3537 
Articles connexes[modifier | modifier le code]





Il existe une catégorie dédiée à ce sujet : Guerre d'Algérie.



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Histoire de l'Algérie[modifier | modifier le code] 
Histoire de l'Algérie 
Conquête de l'Algérie 
Mouvement national algérien 
Massacre de Sétif 
Accords d'Évian 
Massacre d'Oran 
Protagonistes[modifier | modifier le code] 
Front de libération nationale • Armée de libération nationale 
Forces armées françaises• Appelé du contingent en Algérie française • Police française • Harkis pendant la guerre d'Algérie 
Milice • Pieds-Noirs • Organisation armée secrète• La Main rouge (groupe armé) 
Réseau Jeanson • Les trotskistes pendant la guerre d'Algérie 
Parti communiste français • Parti communiste algérien • Mouvement national algérien 
Libéraux d'Algérie 
Modèle de guerre[modifier | modifier le code] 
Guerre des partisans 
Maquis (résistance) 
Guérilla 
Résistance armée 
Désobéissance civile 
Guerre civile 
Terrorisme urbain 
Guerre subversive 
Guerre psychologique 
La torture pendant la guerre d'Algérie 
Crimes de guerre 
Crimes contre l'humanité 
Amnésie sélective de guerre 
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Guerre d'Espagne 
Guerre d'Afghanistan 
Guerre secrète[modifier | modifier le code] 
Opération Oiseau bleu 
Bleuite 
Opérations Omo 
Infiltrations et noyautages 
Groupe de renseignement et d'exploitation 
Paul-Alain Léger 
Abdelhafid Boussouf 
MALG (Ministère de l'armement et des liaisons générales), ancêtre des services algériens 
Guerre des Barbouzes 
Filmographie[modifier | modifier le code]
Films[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Films sur la guerre d'Algérie et Catégorie:Film sur la guerre d'Algérie. 
1954 : Une nation de René Vautier 
1958 : L'Algérie en flammes de René Vautier 
1958 : Sakiet Sidi Youcef de Pierre Clément 
1961 : J'ai huit ans, de Yann Le Masson 
1961 : Les fusils de la liberté, film algérien de Djamel Chanderli 
1961 : Le Combat dans l'île, film de Alain Cavalier 
1961 : Les oliviers de la justice film de James Blue 
1961 : Octobre à Paris, de Jacques Panijel 
1963 : Le Petit Soldat, de Jean-Luc Godard 
1964 : L'Insoumis, film de Alain Cavalier 
1964 : Héros sans retour de Frank Wisbar 
1966 : La Bataille d'Alger, film italo-algérien de Gillo Pontecorvo, Lion d'or à la Mostra de Venise 
1966 : Les Centurions (Lost Command), film américain de Mark Robson 
1966 : Le Vent des Aurès, film algérien de Mohammed Lakhdar-Hamina, prix de la première œuvre à Cannes, 1967. 
1968 : Hassan Terro, film algérien de Mohamed Lakhdar-Hamina 
1969 : L'opium et le bâton, film algérien de Ahmed Rachedi 
1971 : Avoir vingt ans dans les Aurès, de René Vautier 
1972 : Patrouille à l'Est, film algérien de Amar Laskri 
1973 : R.A.S., d'Yves Boisset. 
1973 : Décembre, film algérien de Mohammed Lakhdar-Hamina 
1975 : Chronique des années de braise, film algérien de Mohammed Lakhdar-Hamina, Palme d'or au Festival de Cannes 1975 
1976 : La Question, film de Laurent Heynemann 
1979 : Le Coup de sirocco, d'Alexandre Arcady 
1982 : L'Honneur d'un capitaine, de Pierre Schoendoerffer 
1986 : Les Folles Années du twist, film algérien de Mahmoud Zemmouri 
1989 : Cher frangin, de Gérard Mordillat 
1994 : Des feux mal éteints, de Serge Moati 
1996 : Mon Capitaine, film de Massimo Spano 
2004 : Nuit Noire, film de Alain Tasma 
2005 : La Trahison, film de Philippe Faucon 
2006 : Cartouches gauloises film de Mehdi Charef 
2006 : Mon colonel, de Laurent Herbiet 
2007 : L'Ennemi intime, de Florent Emilio Siri 
2008 : Arezki l'insoumis, film algérien de Djamel Bendeddouch 
2010 : Hors-la-loi, film de Rachid Bouchareb 
2012 : Ce que le jour doit à la nuit, film de Alexandre Arcady 
Documentaires[modifier | modifier le code] 
1972 : La Guerre d'Algérie, de Yves Courrière et Philippe Monnier 
1984 : La Guerre d'Algérie de Peter Batty 
1991 : La Guerre sans nom, de Bertrand Tavernier 
2002 : L'ennemi intime (documentaire), de Patrick Rotman, Kuiv Productions, France 3174 
2007 : Bataille d'Alger, de Yves Boisset 
2008 : Le Destin d'un capitaine, Alain de Sédouy175 
2010 : La Blessure, la tragédie des harkis, de Isabelle Clarke et Daniel Costelle 
2011 : Ici on noie les Algériens, de Yasmina Adi 
2012 : Guerre d'Algérie, la déchirure de Gabriel Le Bomin et Benjamin Stora, France Télévisions 
Romans et œuvres littéraires sur la guerre d'Algérie[modifier | modifier le code] 
La Grande Maison, de Mohamed Dib, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon, 1953. 
Nedjma, de Kateb Yacine, 1956 
Le Polygone étoilé de Kateb Yacine, 1966 
Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, de Georges Perec, Denoël, 1966. 
Meurtres pour mémoire, de Didier Daeninckx, Paris, Futuropolis, 1991. 
À bras-le-cœur de Mahdi Charef, Mercure de France, Paris, 2006. 
Des Hommes de Laurent Mauvignier, Les Éditions de Minuit, 2009. 
Où j'ai laissé mon âme, de Jean Ferrari, Actes Sud, 2010, 154 p. 
Algérie ! Algérie !, de Eric Michel, Presses de la Renaissance, 2007. 
Mon Pays la France, de Bachaga Boualam, Éditions France-Empire, 1963 
Les Chevaux du soleil, de Jules Roy, Éditions Omnibus, 1980 
Liens et documents externes[modifier | modifier le code] 
(fr) Un silence d'État les disparus civils européens de la guerre d'Algérie 
(fr) Textes d'historiens sur le site de la LDH Toulon 
(fr) Recueil d'archives vidéo concernant la guerre d'Algérie sur le site de l'INA. 
[vidéo] Témoignage d'un soldat français enlevé et séquestré par le FLN après la reconnaissance de l'indépendance sur ina.fr, journal télévisé de 20 heures sur France 2,le 13 mars 2002. Consulté le 9 juillet 2012 
(fr) Textes sur la Guerre d'Algérie (1954-1962) Cliotexte. 
(fr) Apprendre et enseigner la guerre d'Algérie et le Maghreb contemporain 
(en) The French-Algerian War and FM 3-24, Counterinsurgency: A Comparison, Jason Michael Norton, University of Maryland, Fort Leavenworth (Kansas), 2007. 
(fr) La guerre d'Algérie au cinéma : de la "Bataille d'Alger" à "L'Ennemi intime". 
Archives média[modifier | modifier le code] 
(en) "Algeria" Universal Newsreels (17 novembre 1960) Actualités  (domaine public) 
Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Un cessez-le-feu est proclamé officiellement le 19 mars 1962, mais selon Benjamin Stora, la Guerre d'Algérie s'achève « En Algérie, le 11 septembre avec la victoire de Ben Bella et de Boumediene après les luttes internes compliquées entre maquis de l'intérieur et armée des frontières, GPRA, groupes de Tlemcen et de Tizi-Ouzou. En France, la guerre d'Algérie se termine le 22 août 1962 avec l'ultime attentat de l'OAS, manqué de peu, contre le général de Gaulle au Petit-Clamart. » - Benjamin Stora, entretien avec Christophe Lucet Algérie, derniers feux, Sud Ouest, samedi 17 mars 2012, p.4 
↑ Guy Pervillé, Pour une histoire de la guerre d´Algérie, chap. « Une double guerre civile », Picard, 2002, p. 132-139. 
↑ Jean-Charles Jauffret écrit dans Historiens et géographes : « Il semble qu'un consensus rassemble peu à peu les historiens français à propos de cette douloureuse question et qu'une évaluation entre 60 à 80 000 victimes soit retenue », Historiens et géographes, numéros 373-374, Association des professeurs d'histoire et géographie, 2001, p. 490 
↑ (fr) Loi relative à la substitution, à l'expression “aux opérations effectuées en Afrique du Nord”, de l'expression “à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc” [archive]sur www.senat.fr. Consulté le 11 juin 2010. 
↑ L'expression de révolution algérienne peut cependant également englober, dans le vocabulaire de l'État algérien, les réformes appliquées dans le pays après l'indépendance de 1962. 
↑ Conditions de communicabilité [archive] sur le site du Service Historique de la Défense française 
↑ Mohammed Harbi: «Les Algériens se passionnent pour le rapatriement de leurs archives qui sont encore en France et à quelques voix près, on omet de dire que les archives disponibles en Algérie sont sous scellés» -Algerie360.com [archive] 
↑ Loi du 15 juillet 2008 au JORF [archive] 
↑ Loi no 2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives [archive] (dossier du site de l'Assemblée nationale). 
↑ Chloé Leprince, Archives: Vichy et la guerre d'Algérie bientôt inaccessibles?, in Rue89, 17 avril 2008, article en ligne [archive] 
↑ Mohamed Salah Boureni, Un nouveau projet de loi : Les archives algériennes reviennent à l'Assemblée française, in Le Quotidien d'Oran, 4 mai 2008, article en ligne [archive] 
↑ Smouts Marie-Claude, « Décolonisation et sécession : double morale à l'ONU ? », Revue française de science politique, 22e année, no 4, 1972, p. 832-846 (Lire en ligne [archive],p. 839) 
↑ Chronologie des événements en Algérie (1954-1962) [archive], CVCE.eu (Anciennement: Navigateur européen ENA.) 
↑ Loi no 99-882 du 18 octobre 1999 [archive] relative à la substitution, à l'expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord », de l'expression « à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc ». 
↑ Reconnaissance du 19 mars (loi) [archive] – Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. 
↑ Troisième Partie : Les Articles Rattachés I. Article 73 : La Majoration Des Pensions Des Veuves [archive] sur Sénat.fr. Consulté le 9 mai 2010. 
↑ Voir « Le message d'Abdelaziz Bouteflika » [archive], Le Nouvel Observateur, 21 août 2006. 
↑ cf. le livre de Said Sadi, Amirouche : une vie, deux morts, un testament. Une histoire algérienne, éd. L'Harmattan, 2010 
↑ Abdelaziz Bouteflika, le 20 août 2009 : « Si, par le passé, l'occupant a bafoué les valeurs humaines en commettant des génocides collectifs parmi les populations et en perpétrant des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité par la spoliation de la terre et de la mémoire, la Révolution a, elle, respecté les lois régissant les situations de guerre et les clauses des conventions internationales dont celle de Genève » — Message pour la journée nationale du Moudjahid sur le site de la Présidence algérienne [archive], 43e alinéa. 
↑ a et b Historia thématique N°76 mars-avril 2002 : La Face cachée de la guerre d'Algérie - L'OAS, Les Secrets d'une organisation clandestine, Rémi Kauffer, Jean Monneret, et alii, chapitre « Les adversaires : Barbouzes-FLN, une alliance inavouée » [archive] par Jean Monneret. 
↑ a et b « Que l'État français reconnaisse ses fautes !. Mardi 9 février, toutes les rédactions, à Alger comme à Paris, ne parlent plus que de cela : « Une loi algérienne va criminaliser la colonisation. » Dans les milieux politiques des deux pays, les déclarations incendiaires se répondent d'une rive à l'autre.» in France-Algérie, la guerre des mémoires, Le Monde, Article publié le 14 février 2010, Georges Morin, Le Monde 
↑ Cérémonies du 19 mars : la FNACA ne désarme pas… [archive], H., La Voix du Nord, 19.03.2010 
↑ Campagne lancée le 26 mars 1962 par le CRI (date anniversaire de la fusillade de la rue d'Isly) [archive] 
↑ La FNACA et le 19 mars 1962, un sondage bidon de plus… [archive], Harkis.infos, 12 mars 2007 
↑ Journée officielle de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie 11e législature [archive] 
↑ Dossier: Journée nationale du souvenir de la guerre d'Algérie [archive] 
↑ Proposition de loi N°2147 [archive] 
↑ Proposition de loi n°2202 [archive] 
↑ Proposition de loi n°2286 [archive] 
↑ PROPOSITION DE LOI N° 2290 [archive] 
↑ Proposition de loi n°3064 [archive] 
↑ Proposition de loi N°3273 [archive] 
↑ TEXTE ADOPTÉ n° 762 « Petite loi » [archive] 
↑ Loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc [archive] 
↑ N° 2477 - Proposition de loi de M. Thierry Mariani visant à établir la reconnaissance par la France des souffrances subies par les citoyens français d'Algérie, victimes de crimes contre l'humanité du fait de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique [archive] 
↑ Simon Benichou, « Nouvelles crispations entre Paris et Alger » [archive], Le Figaro avec AFP, 9 février 2010. 
↑ « Colonialisme/Algérie : Chatel tempère » [archive], article du Figaro via dépêche AFP, 10 février 2010. 
↑ Voir par exemple [1] [archive], [2] [archive], [3] [archive], etc... 
↑ D'après un article de Daniel Lefeuvre dans le hors-série de Guerre & Histoire, Algérie 1954-1962, la dernière guerre des Français, mars 2012 
↑ R. Aron et al., Les Origines de la guerre d'Algérie, Paris, Fayard, 1962 
↑ D'après un article de Daniel Lefeuvre dans le hors-série de Guerre & Histoire, Algérie 1954-1962, la dernière guerre des Français, mars 2012, p.45 
↑ Voir page 149 in Modern Algeria: The Origins and Development of a Nation, John Douglas Ruedy, Indiana University Press, 2005. 
↑ Par l'intermédiaire de son consul général à Alger « mai 1945 : les massacres de Sétif et Guelma » [archive], LDH de Toulon, 12 juin 2004. 
↑ W.K.Rice JICAME Branch AFN (chef des services de renseignements américains en Afrique du Nord), The national archives-E.Records Administration, Washington D.C., Military Reference Branch. 
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↑ « La guerre d'Algérie a commencé à Sétif » [archive], Le Monde diplomatique, mai 2005, p. 21. 
↑ Jean-Charles Jauffret (dir.) La Guerre d'Algérie par les documents, t. 2, Les Portes de la guerre 1946-1954, Service historique de l'Armée de terre, Vincennes, 1998, in 4°, 1023 p. 
↑ Charles-Robert Ageron, Le drame des Harkis en 1962, Vingtième Siècle. Revue d’histoire, année 1994, volume 42, numéro 42, pp. 3-6 [lire en ligne [archive]] 
↑ Philippe Denoix, Article Harkis in Encyclopædia Universalis, 2010 
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↑ Harkis : un devoir de mémoire par général Faivre in Mémoire et vérité des combattants d'Afrique du Nord, Collectif, éd. L'Harmattan, 2001, p. 151 
↑ Le dictionnaire des livres de la guerre d'Algérie: romans, nouvelles, poésie, photos, histoire, essais, récits historiques, témoignages, biographies, mémoires, autobiographies : 1955-1995. Par Benjamin Stora. Publié par Éditions L'Harmattan, 1996 (ISBN 978-2-7384-4863-7), page 45 [lire en ligne [archive]] 
↑ Messali Hadj: pionnier du nationalisme algérien, 1898-1974, Par Benjamin Stora, Messali Hadj. Publié par RAHMA, 1991 
↑ Histoire de l'Afrique contemporaine: de la Deuxième Guerre mondiale à nos jours. Par Marianne Cornevin. Édition: 2. Publié par Payot, 1978. page 37,40 
↑ Les Français d'Algérie: vie, mœurs, mentalité de la conquête des Territoires du Sud à l'indépendance. Pierre Mannoni. L'Harmattan, 1993 (ISBN 978-2-7384-1377-2), p272-273 
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↑ a et b ALGÉRIE 1962 - La grande dérive: la grande dérive. Par M-Ali Haroun. Publié par L'Harmattan, 2005. ISBN 978-2-7475-8865-2.Page 53 
↑ MONSIEUR SOUSTELLE QUITTE ALGER JT 20H - 03/02/1956 [archive] 
↑ Allocution télévisée de Guy Mollet suivant les élections législatives. 
↑ Clément Steuer, Susini et l'OAS, Éditions L'Harmattan, 2004, p. 29 
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↑ Patrick Kessel, Guerre d'Algérie: écrits censurés, saisis, refusés 1956-1960-1961, Éditions L'Harmattan, 2003, p.106 
↑ Henri Alleg, La Guerre d'Algérie: Des promesses de paix à la guerre ouverte, Temps actuels, 1981, p.22-23 
↑ a, b et c [réf. incomplète]Documentaire L'Affaire de Suez, Peter Hercombe, 2006 
↑ Ben Bella est arrêté le 22 octobre 1956…, Jean Boisson, Études et recherches historiques, 1978,p. 62 
↑ Massu sur l'intervention à Suez et l'interception de l'avion de Ben Bella [archive], Objectifs, ORTF, 15/10/1971 
↑ Voir p. 125 in A Diplomatic Revolution: Algeria's Fight for Independence and the Origins of the Post-cold War Era, Matthew James Connelly, Oxford University Press, 2002 
↑ Voir pages 13-14 in France and the Algerian War, 1954-62: Strategy, Operations and Diplomacy, Martin Alexander & John Keiger, Frank Cass Publishers, 2002 
↑ SAKIET SIDI YOUCEF AFFAIRE DE (1958) [archive] 
↑ Charles de Gaulle, Discours et messages: Avec le renouveau, mai 1958-juillet 1962, Éditions Édito-Service, 1970, v5, p. 40 
↑ Pascal Le Pautremat, La politique musulmane de la France au xxe siècle; de l'hexagone aux terres d'Islam. Espoirs, réussites et échecs, 2003, Éditions Maisonneuve et Larose, pp. 438-439 
↑ Lucien Neuwirth, Référendum du 28 septembre 1958 [archive], vidéo sur Ina.fr 
↑ Maurice Allais, Les accords d'Évian, 1962, p. 120 
↑ Benjamin Stora, Le mystère de Gaulle, son choix pour l'Algérie, Robert Laffont (2009) 
↑ article 53 [archive] de la constitution de 1958 
↑ Benjamin Stora, Le mystère De Gaulle, son choix pour l'Algérie, Robert Laffont (2009) 
↑ Propos en date du 5 mars 1959 in C'était de Gaulle, Alain Peyrefitte, Gallimard, 2000 
↑ Maurice Allais, L'Algérie d'Evian (1962), Jeune Pied-Noir, 1999, p. 104 
↑ Patrick Pesnot, Rendez-vous Avec X: Bizerte, France Inter, 25 décembre 2004. [archive] surFrance Inter. Consulté le 9 mai 2010. 
↑ Alicante des pieds noirs [archive], Panorama - 18/12/1969] 
↑ Un bateau pour l'Argentine [archive], Cinq colonnes à la une, 03/01/1964 
↑ Les pieds noirs d'Argentine [archive], Cinq colonnes à la une, 04/12/1964 
↑ Patrick Pesnot, Rendez-vous avec X: Les accords FLN-OAS, France Inter, samedi 8 février 2003 [archive] 
↑ Historia Thématique N°76 mars-avril 2002: L'OAS, Les Secrets d'une Organisation Clandestine [archive], Les adversaires: Incroyable, mais vrai : le pacte OAS-FLN, Gilbert Meynier 
↑ Reconnaissance solennelle de l'indépendance de l'Algérie par la France (J.O.R.F. du 4 juillet 1962, p.6483 [archive]) ; transfert de souveraineté entre la France (J.O. de l'état algérien du 6 juillet 1962, p.4 [archive]) et l'exécutif provisoire de l'état algérien (J.O. de l'état algérien du 6 juillet 1962, p.5 [archive]) 
↑ Le GPRA, qui a refusé le 3 juillet la démission de l'exécutif provisoire, fixe la fête de l'indépendance au 5 juillet, jour du 132e anniversaire de la signature de la convention entre le Dey d'Alger et le Comte de Bourmont 
↑ Déclaration du général de Gaulle, JT20h, ORTF, 18 mars 1962 (INA) 
↑ Michel Rocard, Rapport sur les camps de regroupement et autres textes sur la guerre d'Algérie, éd. Mille et une nuits, 2003, introduction, p. 14 
↑ Au forgeron de Batna, Jean-Pierre Marin 
↑ Algérie: le passé, l'Algérie française, la révolution, 1954-1958 De Jacques Simon 
↑ Voir page 136 in The wars of French decolonization, Anthony Clayton, Longman, 1994 
↑ Voir aussi Chapitre 6 « Visions of Reconciliation, Visions of Rupture: Violence, Propaganda, and Representations of Difference » pages 165-213 in Uncivil war: intellectuals and identity politics during the decolonization of Algeria, James D. Le Sueur (avec la collaboration de Pierre Bourdieu), University of Pennsylvania Press, 2001 
↑ Voir page 238 in Wars of the Cold War: Campaigns and Conflicts, 1945-1990, David Stone, Brassey's Edition, 2004 
↑ Voir page 105 in Algeria, 1830-2000: A Short History, Benjamin Stora, Jane Marie Todd (traduction), Cornell University Press, 2004 
↑ (fr) Voir page 32 in France since 1945, Robert Gildea, Oxford University Press, 2002 [archive] sur books.google.fr. Consulté le 11 juin 2010. 
↑ Voir page 45 in The invention of decolonization: the Algerian War and the remaking of France, Todd Shepard, Cornell University, 2006 
↑ J'ai choisi la défense, Jean-Louis Tixier-Vignancour, éd. Éditions de la Table ronde, 1964, chap. Le procès de l'attentat du Petit-Clamart, p. 254. 
↑ Gérard Nahon, Le judaïsme algérien, de l'antiquité au décret Crémieux, dans les Nouveaux Cahiers, n°29, 1972 
↑ The Media in France, Raymond Kuhn, Routledge, 1994, p57-59 
↑ CAPITAINE MOUREAU [archive] 
↑ MANIFESTATIONS A L'ÉTOILE POUR LE CAPITAINE MOUREAU ET BAGARRES SUR LES CHAMPS ÉLYSEES [archive] 
↑ MANIFESTATIONS DU SOUVENIR AUX CHAMPS ÉLYSEES [archive] 
↑ Réfractaires à la guerre d’Algérie [archive] 
↑ État des lieux: La France isolée à l'extérieur, divisée à l'intérieur [archive], Frédéric Guelton, Historia n°76, 01/03/2002 
↑ Brunet, Police contre FLN, p. 82 
↑ a et b Brunet, Charonne, p.117-126 
↑ LDH-Toulon combien de morts ? [archive] 
↑ Chiffres du service du ministère des Armées, Benjamin Stora, Les mots de la guerre d'Algérie, Presses Univ. du Mirail, 2005, p. 24 
↑ a, b, c, d et e Guy Pervillé, « La guerre d'Algérie en face », L'Histoire, n° 331, mai 2008, p. 96 
↑ La voix du combattant N°1733 de mars 2008 
↑ Xavier Yacono, « Les pertes algériennes de 1954 à 1962 », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, no 34, 1982, p. 129 note 37 (lire en ligne [archive]). 
↑ a, b et c Benjamin Stora, Les mots de la guerre d'Algérie, Presses Universitaires du Mirail 2005;(ISBN 2-85816-777-X), pp. 23-25 [archive] 
↑ Voir page 147 in Aux vents des puissances, Jean-Claude Allain & Jean-Marc Delaunay, Presses Sorbonne Nouvelle, 2009 
↑ Voir reprise de ces chiffres, de provenance ministérielle algérienne, dans "Guerre d'Algérie Les derniers secrets" [archive] 53,9 % des maquisards, et 39,8 % des civils combattants auraient été tués 
↑ voir page 65 in L'ère des décolonisations : sélection de textes du Colloque « Décolonisations comparées », Aix-en-Provence, 30 septembre-3 octobre 1993, Charles-Robert Ageron & Marc Michel, Ed. Karthala, 1995 [lire en ligne [archive]] 
↑ Guy Pervillé, La Guerre d'Algérie, PUF, 2007, p.115 
↑ Voir « Mémoire et histoire de la guerre d’Algérie, de part et d’autre de la Méditerranée » [archive], Guy Pervillé, page 157-68 in Confluences Méditerranée (no 19), automne 1996 
↑ Xavier Yacono, op.cit., pp. 128-129 
↑ X. Yacono, ibidem, p.121 
↑ D’après Jean-Jacques Jordi. op. cit. p. 48 SORTIES DE GUERRE [archive] [PDF] 
↑ Jean-Charles Jauffret, Historiens et géographes, Numéros 373-374, Association des professeurs d'histoire et géographie, 2001, p. 490 
↑ Collectif, Anissa Barrak, Bénédicte Muller, FEMMES ET GUERRES, L'Harmattan, 1996( [archive]ISBN 2-7384-4181-5), p. 91 
↑ L'Algérie au parlement, 1958-1962 (Volume 14 de Bibliothèque historique Privat), p. 82, Michèle Salinas, Privat, 1987 
↑ Nul ne pourra faire l'objet de mesures (…) de justice (…) en raison: d'opinions émises à l'occasion des évènements survenus en Algérie (…) d'actes commis à l'occasion des mêmes évènements avant le jour de proclamation du cessez-le-feu. - Déclarations gouvernementales("Accords d'Evian") du 19 mars 1962, aux "dispositions communes" - §1 du chapitre II - Sur site Legifrance [archive] 
↑ Deux décrets du 22 mars 1962 : 1 [archive] et 2 [archive] sur Legifrance 
↑ a, b et c La torture pendant la guerre d'Algérie [archive], entretien avec Pierre Vidal-Naquet sur le site de la Ligue des droits de l'homme, juillet 2003 
↑ Jean-Pierre Delannoy, Les Religions au parlement français : du général de Gaulle (1958) à Valéry Giscard d'Estaing (1975), Éditions du CERF, 2005, p. 422. 
↑ Loi d'amnistie du 31 juillet 1968 - Gérard Chaliand, Jean Lacouture, André Versaille, Voyage dans le demi-siècle : entretiens croisés avec André Versaille, Éditions Complexe, 2001, p. 160. 
↑ Benjamin Stora, Les mots de la guerre d'Algérie, Presses universitaires du Mirail, 2005, p. 13 
↑ Cass. crim. no 02-80719 du 17 juin 2003 [lire en ligne [archive]] 
↑ « Aussaresses : La Cour de cassation rejette la poursuite des crimes contre l’humanité commis pendant la guerre d’Algérie » [archive] 
↑ Section de Toulon de la LDH, juillet 2002 [lire en ligne [archive]] 
↑ Loi no 82-1021 du 3 décembre 1982 relative au règlement de certaines situations résultant des évènements d'Afrique du Nord, de la guerre d'Indochine ou de la seconde guerre mondiale [lire en ligne [archive]] 
↑ Jean Guisnel, Les généraux : enquête sur le pouvoir militaire en France, La Découverte, 1990,p. 66-78 
↑ a et b Olivier Le Cour Grandmaison, Sarkozy, mythologie coloniale et anciens de l’OAS [archive], L'Humanité, 8 avril 2009. 
↑ Loi de 1982 sur Legifrance [archive] 
↑ Loi de 2005 en ligne sur Legifrance [archive] 
↑ LDH-Toulon il y a cinquante ans, le général Jacques de Bollardière condamnait la pratique de la torture [archive] 
↑ a, b et c Texte complet des accords d'Évian [archive] 
↑ Maurice Flory - Algérie algérienne et droit international - 1960 -Lire en ligne [archive] - page 988 
↑ Liste des pays adhérents et date d'adhésion [archive] 
↑ Djoudi Attoumi, Le Colonel Amirouche entre légende et histoire, édition à compte d'auteur, Alger, 2004. 
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↑ Maximum de 60 000 hommes en début 1958, dont 10 000 stationnés en Tunisie. Donné par Guy Pervillé, La Guerre d'Algérie, PUF 2007, p.65 ; (ISBN 978-2-13-054172-1) 
↑ Le journaliste Achour Cheurfi, se référant à diverses sources algériennes, notamment Mohammed Téguia, donne un millier d'hommes au début de la guerre d'Algérie, un apogée de 90 000 hommes (60 000 à 70 000 à l'intérieur et 15 000 à 20 000 aux frontières), et enfin un reflux dans les dernières années de la guerre, réduisant les effectifs de 50 %, soit entre 30 000 et 35 000 hommes. Achour Cheurfi, Dictionnaire de la révolution algérienne, p. 41 
↑ archive.org [archive] 
↑ Le Destin d'un capitaine [archive], documentaire par Alain de Sédouy – Eliane Cochi en partenariat avec MCA - 2008 ADS PRODUCTIONS, 2008 





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